Syrie : un "premier pas" de la Russie

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avec AFP

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a estimé lundi que "le fait que la Russie reconnaisse l'existence de stocks d'armes chimiques" en Syrie était "un premier pas", à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande. "Le fait que la Russie reconnaisse l'existence de ces stocks, alors que Bachar Al-Assad il y a encore quelques jours niait le fait de posséder l'arme chimique, c'est un premier pas", a déclaré M. Bartolone, interrogé par la presse dans la cour de l'Elysée sur la proposition de Moscou d'instaurer un contrôle sur cet arsenal.

"Maintenant, la Russie doit nous aider à obtenir de la part des autorités syriennes la possibilité d'avoir une réponse à la question de qui les a utilisées" et il faut également "obtenir la destruction immédiate de ces stocks", a-t-il ajouté. François Hollande recevait lundi successivement les présidents du Sénat Jean-Pierre Bel et de l'Assemblée Claude Bartolone sur le dossier syrien. L'Elysée n'avait pas réagi lundi en début de soirée à la proposition russe.