Sophie : expertise génétique négative

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Administrator User , modifié à
Les traces ADN relevées sur les sous-vêtements de Sophie Gravaud, jeune femme retrouvée assassinée vendredi près de Nantes, ne correspondent pas aux empreintes génétiques du principal suspect qui nie le crime.

C'est la confusion autour des circonstances de la mort de Sophie Gravaud. Aucune trace de l'ADN de Ramiz Iseni, mis en examen dans l'enquête sur le meurtre, n'a été retrouvée sur la culotte de la jeune femme, découverte mercredi à proximité de l'endroit où elle a disparu dans la banlieue de Nantes. Les enquêteurs ne sont cependant pas certains que ces traces ADN correspondent à celle de l'agresseur, car elles pourraient être antérieures au crime. Les policiers vont demander l'analyse génétique d'autres traces, notamment d'éléments retrouvés sous les ongles de la jeune femme. Ecroué depuis vendredi, le principal suspect, Bosniaque de 46 ans, a été arrêté en possession du téléphone portable de la victime et la police a établi qu'il avait effectué plusieurs retraits d'argent avec la carte bancaire de la jeune fille. Il nie cependant le crime. Le corps de Sophie Gravaud, qui était portée disparue depuis le samedi précédent, a été retrouvé "en grande partie dénudé" et "face contre terre" dans un fossé, en bordure d'une voie de délestage d'une route départementale. L'épouse de Ramiz Iseni, mise en examen pour "complicité d'enlèvement, séquestration et détention " a été aussi écrouée. Le suspect est présenté comme un joueur de casino, qui avait, la veille de la disparition, "perdu de l'argent dans un casino de la côte", selon une source judiciaire. Le crime a suscité une vive émotion, des commentaires indignés de certains candidats de droite et d'extrême-droite à l'élection. Environ 4.000 personnes ont défilé en silence samedi à Nantes, en hommage à Sophie Gravaud.