S'il est exclu des Républicains, Thierry Solère déposera un recours

Le parti Les Républicains doit tenir lundi un bureau politique, au cours duquel l'exclusion des "constructifs" sera au menu.
Le parti Les Républicains doit tenir lundi un bureau politique, au cours duquel l'exclusion des "constructifs" sera au menu. © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP , modifié à
Thierry Solère reste persuadé qu'il ne sera pas exclu du parti Les Républicains, mais envisage de déposer un recours si c'était le cas.

Thierry Solère, initiateur du groupe des Constructifs LR-UDI à l'Assemblée, a indiqué mardi que s'il devait être exclu des Républicains, il déposerait un recours devant la commission des recours du parti, où siège notamment Gérald Darmanin.

"Ça serait illégal". "Je pense qu'il n'y a aucune raison d'abord qu'on soit exclus et si on devait l'être ça serait illégal et donc on déposerait un recours devant la commission de recours où il y a Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Gilles Boyer. Vous voyez ce sera intéressant", a déclaré Thierry Solère sur LCI. Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu sont membres du gouvernement, Gilles Boyer conseiller du Premier ministre Edouard Philippe.

La direction provisoire "n'a aucune légitimité". Un bureau politique de LR se réunit mardi pour décider du sort de plusieurs figures du parti ralliés à Emmanuel Macron ou proches de la nouvelle majorité, à commencer par le Premier ministre lui-même, trois membres du gouvernement (Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, et Sébastien Lecornu), ainsi que deux députés "constructifs", Thierry Solère et Franck Riester. Thierry Solère, qui n'assistera pas à cette réunion - il sera "en réunion à l'Assemblée nationale" - a de nouveau contesté la légitimité de cette instance. "Cette direction provisoire, qui est issue de l'élection présidentielle, elle n'a aucune légitimité", a-t-il affirmé. "J'aime beaucoup Bernard Accoyer (secrétaire général LR, ndlr), il n'est plus parlementaire, il est maire d'Annecy-le-Vieux, il n'a pas légitimité à exclure ou ne pas exclure des gens, tout ça parce que on ne pense pas la même chose".

Le divorce est-il acté ? "Non, mais je ne veux pas qu'on fasse dans le factice". "Les affaires partisanes ça compte, mais ce n'est pas l'essentiel, ce que je ceux c'est que ma famille politique, la droite française, ne s'enferme pas dans une droite ultra conservatrice qui deviendrait populiste".