Sénatoriales : la droite se déchire (E1)

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avec Thierry Guerrier , modifié à

L'arbitrage de Nicolas Sarkozy en vue des sénatoriales est contesté publiquement par d'anciens intimes du chef de l'Etat. Le président a confié, la semaine dernière, à sa protégée, la ministre des Sports Chantal Jouanno, la tête de la liste parisienne des futurs candidats UMP aux sénatoriales. Objectif : remporter quatre sièges à la chambre haute.

Une décision qui déplaît à ces certains de ses anciens proches, tels que l'ex-ministre Rachida Dati ou encore l'un de ses ex-conseillers Pierre Charon, selon les informations d'Europe 1. Ce dernier menace même de monter une liste dissidente.

Pierre Charon reproche notamment à Nicolas Sarkozy de ne pas l'avoir inscrit sur cette liste. Selon les informations d'Europe 1, il ne comprendrait pas pourquoi son ami lui aurait fait défaut sur ce point, après de nombreuses années de services rendus.

Quant à Rachida Dati, elle n'a pas renoncé à l'idée d'être la candidate de la droite à l'Hôtel de ville de Paris. La maire du VIIe arrondissement voit donc d'un très mauvais oeil l'implantation de sa rivale Chantal Jouanno, au sein de la capitale. L'ancienne ministre reproche notamment à l'actuelle ministre en charge des sports de ne pas avoir de mandat municipal, elle qui ne vivait pas dans la capitale. Rachida Dati est allée même jusqu'à convaincre les cinq autres maires d'arrondissements de droite de signer un communiqué regrettant que le chef de l'Etat ne les ai pas consultés sur le sujet.

Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, devrait être chargé de faire le médiateur dans ce dossier. Mais ce ne sera qu'à son retour de Nouvelle-Calédonie, lundi prochain.