Semaine mondiale de l'eau : se développer sans polluer

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
2.500 experts venus des quatre coins de la planète ont rendez-vous à partir de lundi à Stockholm en Suède pour se pencher au chevet de l'eau. Cette 17e semaine mondiale aura pour thème principal le changement climatique. Avec un objectif : proposer des solutions de développement durable notamment en regardant du côté des biocarburants et des installations sanitaires.

C'est un casse-tête depuis des décennies, un casse-tête qu'il devient de plus en plus urgent de résoudre. Pour répondre à la question "comment se développer sans polluer irrémédiablement la planète", 2.500 scientifiques du monde entier ont rendez-vous à partir de lundi à Stockholm en Suède à l'occasion de la 17e semaine mondiale de l'eau. Au coeur des discussions cette année : les biocarburants et les installations sanitaires, deux pistes dans l'épineux dossier du développement durable. Des représentants de gouvernements et d'entreprises, des spécialistes du secteur de l'eau, des membres d'ONG et des responsables des Nations unies vont plancher sur ces thématiques. Certaines sont encore très débattues comme celle des biocarburants par exemple qui permettraient bien de réduire les émissions de gaz à effets de serre mais dont la production est très gourmande en eau. D'autres semblent faire l'unanimité comme le développement des installations sanitaires : la moitié de la population mondiale n'y a pas accès, ce qui est une grave source de pollution. Et les conséquences de ces pollutions sont indiscutables : au cours de la décennie 1996-2005, on estime qu'environ 80% des catastrophes naturelles étaient d'origine météorologique ou hydraulique. Et les inondations, qui ont affecté en moyenne 66 millions de personnes annuellement entre 1973 et 1997, sont les catastrophes naturelles faisant le plus de dégâts. L'eau est la principale victime du changement climatique.