Selon son fils, Buisson voulait "se ménager l’avenir"

Geroges Buisson pense que d’autres personnes ont pu être enregistrées par son père à leur insu.
Geroges Buisson pense que d’autres personnes ont pu être enregistrées par son père à leur insu. © CAPTURE D'ECRAN CANAL PLUS
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avec AFP , modifié à
ASSURANCE-VIE - Georges Buisson a expliqué pourquoi selon lui son père réalisait des enregistrements à l’Elysée.

Pour Georges Buisson, le fils de Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui enregistrait des conversations privées à l’Elysée, les motivations de son père ne font guère de doute. Il voulait "se ménager l’avenir", a-t-il affirmé lundi soir au Grand Journal de Canal Plus.

"Cela peut toujours servir". Georges Buisson affirme avoir été au courant des enregistrements depuis fin 2007-début 2008, date où son père lui a demandé de copier des fichiers contenus dans son dictaphone. "Je lui ai posé la question. Il m'a d'abord dit qu'il comptait écrire un livre sur la période, ce qui est assez étrange parce qu'à ma connaissance il n'avait pas été engagé pour être mémorialiste des années Sarkozy. Et puis il a ajouté ‘cela peut toujours servir’, ce qui est plus clair et plausible", a ajouté le fils de l'ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy.

"Il a dû enregistrer d’autres personnes". Et le fils de Patrick Buisson ne serait pas étonné que d’autres que Nicolas Sarkozy aient été victimes d’enregistrements à leur insu. "S'il a enregistré Nicolas Sarkozy, il a dû enregistrer d'autres personnes", a-t-il affirmé. Se disant "choqué" par ces enregistrements car Patrick Buisson "a trahi la confiance de quelqu'un", Georges Buisson a ajouté n'être "plus étonné" et avoir "mis du temps à ouvrir les yeux sur (s)on père". "Patrick Buisson a fait beaucoup de mal à beaucoup de gens" et "tout se finit mal" avec lui, a aussi dit son fils, faisant état de rapports "inexistants" actuellement avec son père, avec lequel il avait travaillé par le passé sur la chaîne Histoire. "On ne se parle plus depuis un an et demi et on est fâchés depuis plus de deux ans", a dit Georges Buisson.