Ségolène Royal ne fait plus salle comble

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Seules 200 personnes sont venues assister lundi, à Paris, à la séance de "l’université populaire participative".

Ségolène Royal est de plus en plus esseulée. Lors de la séance de son "université populaire participative" de Désirs d'avenir, lundi soir au théâtre Déjazet à Paris, la salle était à moitié vide.

Des fans qui désertent et des soutiens politiques qui sont discrets. Seuls deux députées, Delphine Batho et Dominique Bertonotti, Pierre Bergé et Bernard Henri-Lévy étaient ainsi aux côtés de la candidate malheureuse de la présidentielle 2007.

Un soutien salué par Ségolène Royal en introduction de la conférence sur les "perspectives de la politique de Barack Obama".: "BHL est de ceux qui, depuis la campagne présidentielle, alors que quelques autres prennent discrètement leur distance, ont choisi de rester fidèle".

Le philosophe qui avait estimé en juillet que le PS était "mort", aimerait "bien voir une gauche remodelée par-delà les appareils qui la corsètent, élargissant ses frontières, renouant avec certains de ceux que la politique désespère", a-t-il lancé lundi soir, soulignant qu'il serait "très heureux" que son "amie" qui "porte haut les couleurs de la gauche" soit "en situation de relever la bataille dans deux ans et demi".

Autre signe que la présidente du Poitou-Charentes n' a pas le vent en poupe : elle s'est éclipsée en catimini à l'issue de la conférence, laissant Bernard Henri-Levy assurer seul le point-presse.