Sécurité sociale : François Fillon retire de son site internet la proposition contestée

Le visuel concernant l'assurance maladie avait disparu mardi à 17 heures, alors que les visuels des quatre autres parties étaient encore présents.
Le visuel concernant l'assurance maladie avait disparu mardi à 17 heures, alors que les visuels des quatre autres parties étaient encore présents. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Le point le plus contesté du programme du candidat de la droite à la présidentielle a été enlevée de son site Internet, mardi après-midi.

La proposition la plus contestée du candidat Les Républicains à la présidentielle François Fillon sur l'assurance-maladie a été retirée mardi du site internet du candidat.

"Focaliser sur les affections graves ou de longue durée". "Pour assurer la pérennité de notre système de santé, je propose de (...) focaliser l'assurance publique universelle sur dese des affections graves ou de longue durée, et l'assurance privée sur le reste. Les moins favorisés ne pouvant accéder à l'assurance privée bénéficieront d'un régime spécial de couverture accrue", était écrit sur un visuel sur fond vert, partie III des propositions santé de François Fillon sur son site internet (fillon2017.fr).

Visible et consulté mardi midi par l'AFP, le visuel avait disparu mardi à 17 heures, alors que les visuels des quatre autres parties étaient encore présents. Le document PDF intégral des propositions "Vers un système de santé fondé sur la liberté et la responsabilité" n'était pas non plus accessible, alors qu'il l'était dimanche. La proposition du candidat de la droite à la présidentielle, critiquée par la gauche comme par l'extrême droite, figurait aussi sur le site dans une page détaillant les "propositions pour les patients", mais a été retirée vers 17h30.

Dans une tribune au Figaro destinée à préciser ses propositions sur la réforme de l'assurance-maladie publiée mardi, François Fillon n'évoquait déjà plus ce point, même si son porte-parole pendant la primaire, Jérôme Chartier, disait encore mardi matin que le député de Paris n'avait "pas varié" sur ce sujet.