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Jean-Sébastien Soldaïni, édité par R.Da.
La très importante affluence au premier tour de la primaire de la droite et du centre oblige les organisateurs à revoir à la hausse le nombre de bulletins et d'enveloppes.
REPORTAGE

Les deux candidats à la primaire de la droite ont terminé leur campagne vendredi soir, Alain Juppé à Nancy et François Fillon à Paris. Tous deux espèrent une forte mobilisation pour le vote de dimanche, comme la semaine dernière avec de longues files d'attente. Par endroits, il manquait même des bulletins ou des enveloppes. C'était le cas dans l'Essonne, avec 80.000 votants au premier tour. Les Républicains ont dû veiller au réapprovisionnement des différents bureaux.

Des bureaux dévalisés. Dans l’Essonne, le stock est rassemblé au rez-de-chaussée d'un manoir ; 100.000 bulletins de vote répartis par petits tas. Chaque pile correspond à un bureau précis. Patrick Bernert est venu d'Orsay pour récupérer ce que la Haute Autorité lui a attribué. Il a été dévalisé très tôt lors du premier tour. "On avait un carton pour le premier et le deuxième tour, et on a dû puiser dans le deuxième tour", explique-t-il. "Sur les enveloppes, il nous en reste encore pas mal, mais en revanche, sur les bulletins, j’en ai très très peu".

Bulletins, stylos, badges, etc. Son réassort correspond au nombre de votants du premier tour auquel sont ajoutés 15% de bulletins supplémentaires. Laure Darcos gère l'organisation du vote pour l'Essonne. "On a quelques inquiets qui sont arrivés en disant : ‘on en aura pas assez’. On a fait des tas avec les noms des bureaux, et une petite épicerie supplémentaire avec des bic, des badges, etc."

Un stock de secours. Enfin, une réserve de crise a été mise en place : 1.000 bulletins restent à disposition dans le centre du département, à Brétigny, et prêts à être distribués en fin de journée à la demande des présidents de bureaux.