SeaFrance : "il y aura une solution"

SeaFrance, c'est fini. Le gouvernement promet néanmoins de tout faire pour sauvegarder les emplois.
SeaFrance, c'est fini. Le gouvernement promet néanmoins de tout faire pour sauvegarder les emplois. © REUTERS
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avec agences , modifié à
REACTION - Le président de la République recevra "dès demain" les représentants du personnel.

La compagnie de transport trasnmanche SeaFrance a définitivement fermé boutique lundi, le tribunal de commerce de Paris ayant prononcé la liquidation définitive avec cessation d'activité. Mais le dossier SeaFrance est loin d’être clos, puisque le gouvernement a décidé d’en faire un exemple de son volontarisme politique. En déplacement à Berlin, Nicolas Sarkozy n’a donc pas tardé à réagir, promettant "une solution crédible".

"Il y aura une solution crédible"

"Je crois pouvoir dire qu'il y aura une solution crédible (...) pour tous les salariés de SeaFrance", a annoncé le président de la République lors d'une conférence de presse à Berlin. Le gouvernement recevra "dès demain" les représentants du personnel pour leur "faire des propositions", a-t-il ajouté.

François Fillon a également tenu à s’adresser aux employés, promettant que le gouvernement s'efforcerait de "trouver une solution". "Il faut être capable de trouver une solution", a déclaré le Premier ministre, parlant de "reprendre les discussions" avec les acteurs économiques et politiques du dossier pour sauver des emplois.

"Notre préoccupation, c'est l'emploi"

Même son de cloche du côté du ministre des Transports : Thierry Mariani a assuré que "la totalité des pistes qui vont permettre aux 800 salariés de retrouver un emploi vont être explorées". "Notre préoccupation, c'est l'emploi", a-t-il ajouté, précisant que ses "pensées" allaient "aux salariés, qui se trouvent dans la situation de perdre leur emploi". "On a des possibilités partielles avec le groupe Dreyfus, des possibilités de reclassement avec la SNCF", a-t-il poursuivi, "avec ça, on devrait pouvoir réussir à construire quelque chose".

Et le ministre de pointer "l'entêtement d'un syndicat (CFDT-SeaFrance, ndlr) qui n'a pas permis d'étudier la solution d'un repreneur qui proposait de reprendre 600 emplois", sur les 880 que compte la compagnie à Calais. Une nouvelle polémique en vue ?