Scène de ménage du couple Berlusconi dans les journaux italiens

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Administrator User , modifié à
La femme de Silvio Berlusconi n'a pas apprécié la plaisanterie de son mari. L'ancien chef du gouvernement italien aurait proposé à une jeune députée de l'épouser s'il n'était déjà marié. Et c'est à coup de lettres rendues publiques par les médias, que les deux époux règlent leurs comptes.

"Chère Véronique, voici mes excuses". C'est avec ces mots que Silvio Berlusconi adresse ses regrets à sa femme, Veronica Lario. Sa lettre d'excuse, que tous les Italiens ont pu lire, répond à la demande de sa femme, qui a exigé, hier à la une du quotidien La Repubblica, des excuses publiques. Veronica Lario, 50 ans, la deuxième femme de l'ancien leader italien, avec qui elle a trois enfants, a vu rouge après les propos de son séducteur de mari auprès d'une jolie députée. A la fin d'une soirée de gala, il y a quelques jours, il aurait déclaré à l'égard de Mara Carfagna, une députée de son parti, Forza Italia, "avec vous, j'irais n'importe où, même sur une île déserte" et de rajouter "si je n'étais pas déjà marié, je l'épouserais tout de suite". Blessée, son épouse a choisi de rendre publique cette plaisanterie de mauvais goût à la une du journal La Repubblica. Face à la polémique, l'homme le plus riche d`Italie n'a pas attendu pour présenter ses excuses. La lettre se conclut par ces mots : "Je te prie donc de m'excuser et de prendre ce témoignage public de mon orgueil qui cède à ta colère comme un acte d'amour. Un parmi tant d'autres. Grosses bises. Silvio". Pourtant, ce n'est pas la première fois que l'ancien chef d'Etat italien se fait remarquer pour ses propos plutôt machistes. En juin 2005, on se souvient qu'il avait déclaré avoir usé de "ses talents de play-boy" auprès de la présidente finlandaise Tarja Halonen. Et ce, juste pour que la ville d'Helsinki ne soit pas candidate pour recevoir le siège de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments. La cité italienne de Parme était, elle aussi, candidate.