"Si je suis réélu, nous allons créer un impôt sur les bénéfices minimum des grands groupes. Pour Total, par exemple", a annoncé Nicolas Sarkozy sur France 2. Interrogé par ailleurs sur la pertinence de la réforme de la prime pour l’emploi qu'il a proposée il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy a répondu : "ce seront 1.170 euros par an pour tous ceux qui travaillent au niveau du Smic".
Le président-candidat a également défendu la TVA sociale. "Le coût du travail est plus important en France qu'ailleurs. Donc nous avons supprimé les cotisations familiales payées par les entreprises : 14 millions de salariés verront les primes payées par l'employeur diminuer. (...) Pendant ce temps la compétitivité n'apparaît à aucun moment dans le programme socialiste", a-t-il argumenté. "Cette augmentation de TVA ne porte pas sur les prix des produits que les Français vont acheter pour se nourrir (...). "La concurrence est telle aujourd'hui que l'augmentation de 1,6% de TVA n'aura pas d'impact sur le pouvoir d'achat des Français", a ajouté Nicolas Sarkozy.