Sarkozy entame sa tournée des vœux

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Hélène Favier , modifié à
Armée, gouvernement, religieux... Le président a débuté mardi l'exercice rituel des vœux.

Avec une visite symbolique sur un site du Rafale, Nicolas Sarkozy a entamé mardi sa traditionnelle tournée des vœux. Suivront les vœux au gouvernement, aux partenaires sociaux à l'Outre-Mer, et aux autorités religieuses, un rendez-vous rajouté dans son agenda au dernier moment. Ce traditionnel tour de séduction se terminera le 24 janvier prochain avec une conférence de presse.

Une pré-campagne électorale

Cette tournée des vœux présidentiels devrait prendre, cette année, des allures de pré-campagne électorale à l'approche de la présidentielle. Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy souhaite, en effet, faire de 2011 une année de reconquête de l'opinion, avant de dévoiler son intention, qui ne fait plus guère de doute, de briguer un second mandat en 2012.

Vendredi, jour du Noël copte, c'est aux religieux que le chef de l'État rendra visite, selon les informations d'Europe 1. Comme le veut le rituel, l’ensemble des confessions seront représentées. Mais cette année, une place particulière sera accordée à la communauté chrétienne d’Orient, après les attentats d’Alexandrie et de Bagdad. La locataire de l'Elysée évoquera aussi la place de l’islam et le dialogue interreligieux.

Les vœux de Nicolas Sarkozy aux armées

Mardi, le président de la République avait choisi la base aérienne de Saint-Dizier, en Haute-Marne, pour débuter cet exercice. Avant son discours, il s'était fait présenter le pôle opérationnel et de maintenance des avions de combat Rafale et un centre de simulation de pilotage.

L'Elysée a assuré qu'il ne fallait pas voir dans cette visite un message particulier de la part du chef de l'Etat. Elle n'en constituait pas moins un soutien implicite à l'appareil construit par Dassault Aviation, alors que les discussions avec les principaux pays qui ont montré de l'intérêt pour le Rafale n'ont toujours pas abouti.

La déception la plus grande est venue du Brésil, où le président sortant, Luiz Inacio Lula da Silva, a finalement laissé à son successeur, Dilma Rousseff, le soin de décider d'acheter ou non 32 Rafale - une décision que la France a longtemps donnée pour acquise en 2010.