Sarkozy défend sa réforme portuaire

Le chef de l'Etat a conclu au Havre une semaine très politique
Le chef de l'Etat a conclu au Havre une semaine très politique © REUTERS
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avec Stéphane Grand , modifié à
La visite du chef de l'Etat, jeudi, au Havre, a été boycottée par la CGT.

Six jours après la signature de la réforme portuaire, Nicolas Sarkozy était en déplacement jeudi matin au Havre pour s'entretenir à huis clos avec les syndicats et défendre sa réforme. Un déplacement boycotté par la CGT, qui n'a toujours pas digéré la réforme à l'origine de mouvements de contestations dans plusieurs ports français.

"Le but est de faire du Havre une plate-forme économique portuaire, une démonstration de la nécessité d'une politique maritime ambitieuse" a déclaré le chef de l'Etat, perché sur une grue de plus de 15 mètres de haut.

"Regagner des parts de marché"

"La réforme des ports, qui est enfin terminée après tant d'années, n'est pas une fin en soi", a-t-il martelé. "Ce n'est qu'un moyen au service de quantité de décisions que nous allons prendre maintenant pour que la France regagne des parts de marché".

Le secteur portuaire a été marqué ces dernières années par de nombreux conflits sociaux au Havre et surtout à Marseille. Résultat, les ports français ont perdu de nombreuses parts de marché au profit des ports d'Anvers, Rotterdam ou encore Barcelone.

En pré-campagne

Hormis cet aspect économique, le chef de l'Etat a conclu au Havre une semaine très politique. En déplacement mardi dans les Ardennes, il a enfilé ses habits de président du pouvoir d'achat, puis a annoncé les arbitrages sur les primes pour les salariés.