Sarkozy à Marseille : "quand on aime la France..."

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la rédaction d'Europe1.fr , modifié à
Revivez le déroulement du grand meeting de Nicolas Sarkozy à Marseille.

Nicolas Sarkozy a tenu à Marseille le premier grand meeting de sa campagne présidentielle. Le chef de l’Etat a débuté par une longe déclarations d’amour à la France, mais a gardé sa  tendance lourde, avec une critique acerbe de l’adversaire socialiste, François Hollande, qualifié d’irresponsable et encore accusé de mentir. Il a aussi défendu son bilan en temps de crise, affirmant que le pays a échappé grâce à lui "à la catastrophe".

Enfin, au niveau des propositions, le président sortant a une nouvelle fois plaidé pour un plus grand recours au référendum, et réservé une petite surprise, en plaidant pour une modification "à la marge" du mode de scrutin aux élections législatives. S’il n’a pas prononcé le terme, la notion de proportionnelle n’a échappé à personne. Enfin, Nicolas Sarkozy s’est prononcé en faveur d’une baisse du nombre de parlementaires.

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16h15. Bain de foule pour Nicolas et Carla Sarkozy. Après son discours, Nicolas Sarkozy fend la foule, accompagnée de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy. "C'était très émouvant, c'était merveilleux", glisse l'ancien mannequin au micro de BFMTV..

16h13. "Aidez-moi pour faire gagnez la France". Nicolas Sarkozy conclut son discours par un appel à ses partisans. "Aidez-moi pour faire gagnez la France, a-t-il lancé, avant que la foule entame la Marseillaise.

 

Nicolas Sarkozy avait réservé une proposition surprise lors de son discours de Marseille. Le président sortant s’est d’abord prononcé pour la modification du mode de scrutin pour les élections législatives. "Je suis convaincu qu’un mode de scrutin doit d’abord avoir pour objectif de dégager une majorité assez solide pour gouverner", a-t-il lancé. "Mais on pourrait corriger à la marge ce mode de scrutin, pour que tous les grands courants politiques puissent avoir leurs représentants", sans préciser la nature de ces modifications.

Le chef de l’Etat a aussi plaidé pour moins de parlementaires. "Il faudra à mes yeux engager sans tarder un dialogue avec toutes les formations politiques, consensuel et républicain pour arriver à réduire le nombre de nos parlementaires."

16h01. "La puissance des corps intermédiaires". Comme à Annecy, Nicolas Sarkozy s’en est pris aux corps intermédiaires. "Ils prétendent souvent parler au nom des Français et qui en vérité confisquent la parole des Français", a-t-il attaqué.  "J’ai pu mesurer la difficulté de réformer quand les Français n’ont pas leur mot à dire, car les corps intermédiaires n’aiment rien temps que l’immobilisme." Et de plaider à nouveau pour le référendum. "Je veux rendre la parole aux Français. "Le référendum, c’est l’esprit de la 5e République et la 5e République ont lui doit beaucoup."

15h44. "Une partie des élites a trahi". "Il faut avoir le courage de dire aux élites qu'une partie d'entre elles n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités en s'octroyant des rémunérations qui défiaient le sens commun", a déclaré le président candidat. "C'était une minorité, certes, mais qui a trahi les valeurs qu'elle devait défendre et incarner", notamment "en s’octroyant des rémunérations qui défiaient le sens commun".

15h49. Hollande, c’est "Thatcher à Londres, Mitterrand à Paris". Nicolas Sarkozy s’en est une nouvelle fois pris à François Hollande via l’interview publiée dans le Guardian, dans lequel le candidat PS se disait libéral. "Où est la vérité, quand on fait semblant d’être Thatcher à Londres, et Mitterrand à Paris", a lancé le président sortant, raillant le manque de cohérence supposé de son adversaire. "A peine a-ton compris la bonne proposition qu’elle est retirée. Ce n’est pas comme ça qu’on dirige un pays qui est la 5e puissance mondiale."

15h44. Ceux qui oublient, ceux qui aiment. Pour Nicolas Sarkozy, il y a ceux qui oublient la France, de ceux qui l’aiment. Pendant toute une partie  de son discours, les paragraphes commençaient par "quand on oublie la France", et désignaient ses opposants politiques. La partie suivant comprenait bon nombre de "quand on aime la France", et concernait son camp.

15h38.  Nucléaire "un accord électoral sur le dos de milliers d’employés". Nicolas Sarkozy s’en est une nouvelle fois pris à l’accord entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts via le nucléaire. "On ne croit pas en son pays quand on est prêts à arrêter des dizaines de réacteurs nucléaires en vertu d’un accord électoral, qui se fait sur le dos de milliers d’employés de la filière nucléaire française", a lancé le chef de l’Etat, condamnant ceux qui ont "voulu glaner quelques voix sur le tapis vert des négociations politiciennes et partisanes". François Hollande a pourtant affirmé qu’il n’envisageait d’arrêter le seul réacteur de Fessenheim , en Alsace, s’il était élu.

15h29. Le même lancement que Hollande. Nicolas Sarkozy a utilisé la même phrase que François Hollande fin janvier au Bourget pour lancer son grand meeting : "je suis venu parler de la France", ont lancé les deux candidats. Un détail que ne devrait pas manquer de remarquer les opposants au président sortant.

15h26. "Nous avons réussi à éviter la catastrophe". Nicolas Sarkozy défend son bilan, et répète que la France a, grâce à lui et à l’action du gouvernement, échappé au pire.

15h23. "Irresponsable et moralement inacceptable". Après une déclaration d’amour au pays, Nicolas Sarkozy évoque l’importance des crises successives depuis 2008, et en profite pour brocarder le Parti socialiste qui selon lui n’en a pas mesuré l’ampleur. "C’est "irresponsable et moralement inacceptable", lance le chef de l’Etat. "Ceux qui font comme si rien de grave ne s'était passé depuis trois ans dans le monde (...) mentent aux Français". "On ne se défend pas contre des périls dont on nie l'existence (...), on ne protège pas contre des menaces que l'on fait semblant d'ignorer", a ajouté le chef de l'Etat.

15h13. Sarkozy fait son entrée. Le président sortant fait son entrée dans la salle Chanot, sous les ovations de ses partisans. "Je suis venu vous parler de la France", entame le candidat de l’UMP. "Jeune, j'ai aimé la France, beaucoup dans ma famille venaient de loin", a déclaré le candidat. "J'aimais le ciel sous lequel je vivais et pourtant ce n'était pas le ciel de Marseille", a-t-il ironisé. "J'aimais une façon française de goûter la vie, au fond j'aimais la France sans le savoir, sans comprendre le prix qu'ont payé tant de générations pour nous léguer un pays qui allait devenir notre patrie", a également lancé M. Sarkozy.

15h07. Jean-François Copé ouvre le bal. Le secrétaire national de l’UMP est le premier à prendre la parole au parc Chanot. Après une violente diatribe à l’encontre de François Hollande,

15h03. Les 6.000 places assises ont trouvé preneur. Au premier rang se tient Carla Bruni-Sarkozy, l'épouse du chef de l'Etat, qui souhaite s'engager dans la campagne.