Sarkozy à Juppé : "Qu'il ne se gêne pas pour relever le débat !"

Nicolas Sarkozy a répondu au tweet d'Alain Juppé sur la "nullité" de la vie politique, jeudi
Nicolas Sarkozy a répondu au tweet d'Alain Juppé sur la "nullité" de la vie politique, jeudi © FRANCOIS LO PRESTI / AFP
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avec AFP , modifié à
"Nullité du débat politique que soulèvent certains à droite et à gauche : on débat des Gaulois !!", avait écrit l'ancien Premier ministre sur Twitter. 

Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, a lancé jeudi sur BFMTV à l'adresse d'Alain Juppé : "qu'il ne se gêne pas pour relever le débat". Une déclaration faisant suite au tweet de son rival : "Nullité du débat politique que soulèvent certains à droite et à gauche: on débat des Gaulois!! Et si l'on parlait d'avenir", avait écrit jeudi matin l'ancien Premier ministre sur Twitter, visant des déclarations de l'ex-chef de l'Etat.

"C'est classique". "Je ne polémiquerai ni avec Juppé ni avec qui que ce soit", a d'abord répondu Nicolas Sarkozy. "Dire les autres sont nuls, c'est classique, c'est ce que dit tout le monde, et ça ne fait pas avancer le débat et je suis certain qu'Alain avec les grandes qualités qui sont les siennes va nous redresser cela à lui tout seul", a-t-il lancé depuis son siège de campagne. La campagne pour la primaire a démarré officiellement mercredi. "S'il pense que cela n'est pas bien, qu'il ne se gêne pas pour redresser le débat!", a-t-il ajouté.

"Je suis l'ami de madame Clinton". Interrogé sur le fait de savoir s'il faisait une campagne comme celle du républicain américain Donald Trump, comme l'en accuse le centriste François Bayrou, Nicolas Sarkozy a répondu : "On n'est pas aux Etats-Unis, les Américains choisiront le candidat qu'ils veulent, il se trouve que moi je suis l'ami de Madame Clinton, qu'est ce que j'ai à voir avec Monsieur Trump ?"

"Pensée unique". Nicolas Sarkozy, a par ailleurs affirmé qu'il ne retirait "rien" de ses déclarations selon lesquelles, "dès qu'on devient Français, nos ancêtres sont gaulois", qui ont suscité de nombreuses critiques à gauche mais aussi à droite. "Je ne me laisserai pas impressionner par la pensée unique", a affirmé l'ex-chef de l'Etat. "A la minute où on devient Français, quelle que soit la couleur de sa peau, sa religion, son origine, on n'est pas un Français de 2016, on devient co-propriétaire d'un roman national, au même titre que les autres", a-t-il fait valoir.