Royal : "le PS est pour un référendum"

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Ségolène Royal était l’invitée de l’émission A vous de juger consacrée à la réforme des retraites.

Après l’intervention de François Fillon, c’est Ségolène Royal qui a pris place sur le plateau de l’émission A vous de juger, diffusée sur France 2, face à Arlette Chabot. La présidente de la région Poitou-Charentes a rappelé vouloir "empêcher ce gouvernement de remettre en cause le départ à la retraite à 60 ans". Et pour cela "tous les combats doivent être pris, que ce soit dans la rue ou à l’Assemblée, face au démantèlement d’un pan de la sécurité sociale", a-t-elle précisé.

"C’est le projet du Medef"

"Vous ne trouvez pas qu’il a quelque chose de très étrange dans ce débat : on n’entend pas le Medef, parce que le projet de réforme du gouvernement, c’est le projet du Medef", a-t-elle poursuivi sous l’œil attentif de Harlem Désir et Benoit Hamon installés dans le public. La socialiste a défendu le projet de son parti sur les retraites et souligné que "le PS s’engage à rétablir l’âge du départ à la retraite à 60 ans si le texte est voté et que le PS est au pouvoir en 2012".

Ségolène Royal a également tenu a souligné que tout le Parti socialiste fait bloc derrière son projet pour les retraites. La présidente de la région Poitou-Charentes a également rappelé sa volonté de voir un vote organisé sur le projet de réforme. "Ca fait longtemps que je dis qu’il faut un référendum. On ne peut pas faire une réforme comme celle-ci contre les Français. Tout le parti socialiste en prend l’engagement", a-t-elle conclu.

Les syndicats campent sur leur position

Après les politiques, ce sont les syndicats avec Bernard Thibault et François Chérèque qui ont pris la parole. Ils ont regretté que les représentants syndicaux soient les derniers à s’exprimer. Bernard Thibault a affirmé que "tous les syndicats sont d'accord pour dire que cette réforme est injuste et inacceptable". Il a également critiqué le calendrier choisi par le gouvernement pour faire passer le texte, pendant les vacances d’été. Les deux leaders ont répété que "c'est maintenant qu'il faut changer la réforme" et non pas attendre 2012.