Roxana Maracineanu était l'invitée d'Europe 1, vendredi matin. 1:00
  • Copié
, modifié à
"Il faut des grands événements comme celui-là, mais il faut aussi que ça dure toute l'année, ce serait bien", a estimé la ministre des Sports, vendredi sur Europe 1. 
INTERVIEW

Roxana Maracineanu sera au Parc des Princes, vendredi soir. "J'ai suivi les filles depuis le début", a expliqué la ministre des Sports sur Europe 1, vendredi, à quelques heures du quart de finale de la Coupe du monde entre la France, pays hôte, et les États-Unis, grandes favorites de la compétition. Un tournoi qui pousse l'ex-championne de natation à rêver plus loin pour le foot féminin français. 

Elles sont joueuses, arbitres, coachs, agents, supportrices : découvrez "Les Attaquantes", le podcast qui raconte les femmes dans le foot, une série originale en 7 épisodes sur Apple PodcastsGoogle PodcastsSoundCloudDailymotionYouTube, et toutes vos plateformes habituelles d’écoute. Et si vous appréciez, abonnez-vous, commentez et ajoutez des étoiles !

"L'audace" de passer les matches en clair

"J'ai été ravie, pas surprise", répond Roxana Maracineanu lorsqu'on l'interroge sur l'engouement populaire autour de l'équipe de France. "Si on ose laisser la place aux femmes, si les médias diffusent du sport féminin et si les filles s'engagent, avec le sourire et avec de la sérénité, ça attire du monde." Et la ministre de remercier "les diffuseurs qui ont choisi de mettre (la Coupe du monde) en clair, d'avoir eu cette audace".

"Il faut que beaucoup plus de clubs, comme le fait aujourd'hui l'Olympique Lyonnais, s'engagent aujourd'hui à rendre ce sport professionnel, à payer les filles de mieux en mieux", estime désormais la ministre. "On espère que ça continuera à être diffusé en clair. C'est sur que tous les matches ne sont pas la Coupe du monde... Il faut des grands événements comme celui-là mais il faut que ça dure toute l'année ce serait bien." 

"Une réflexion à avoir sur l'adaptation des règles du jeu"

Spectatrice assidue, Roxana Maracineanu voit "quand même une différence" entre les footballs masculin et féminin : "il y a des phases de jeu qui n'existent pas dans les matches masculins aujourd'hui", estime-t-elle. "Quand je suis le match et que je me dis : 'ça va être la mi-temps, vite, il faut qu'on marque', en fait il y a 26 minutes qui sont passées, systématiquement ! Il y a aussi une réflexion à avoir sur l'adaptation des règles du jeu, des terrains peut-être", avance encore la ministre.

>> JOURNÉE SPÉCIALE - Mathieu Belliard et son équipe seront en direct du Parc des Princes, de 17h à 20h, avant la soirée spéciale animée par Lionel Rosso, jusqu'à 23h

Le but ultime ? "Que cet effet 'vitrine' se traduise vraiment dans les faits, dès la rentrée, dans les petites associations et dans les clubs où on fera en sorte d'accueillir toutes les petites filles qui se présenteront", martèle la ministre des Sports. "On fera les comptes à la fin du mois de septembre."