Richard Ferrand : "Tous les candidats aux législatives seront désignés avant la fin de la semaine"

Richard Ferrand sur Europe 1. Capture d'écran
Richard Ferrand sur Europe 1. © Capture d'écran
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Invité de la matinale d'Europe 1, lundi, le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand a assuré que la campagne des législatives démarrerait avec la désignation, avant la fin de la semaine, des 577 candidats.
INTERVIEW

Une élection après l'autre. Au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron, dimanche, à l'élection présidentielle, Richard Ferrand se tourne déjà vers la campagne des législatives. Sur Europe 1, lundi, le secrétaire général d'En Marche! a assuré que "tous les candidats aux législatives seront désignés avant la fin de la semaine". Pour l'heure, seuls 14 candidats sont connus sur l'ensemble du territoire.

Quatre critères pour être investi aux législatives. Quel est le critère retenu pour être candidat ? "Sur les 577 candidats, nous voulons que la moitié soit issue de la société civile et que l'autre soit des élus de terrain ou avec de l'expérience", a indiqué l'actuel député PS du Finistère. Avant de dresser les conditions indispensables pour faire campagne sous la bannière "La République en marche" : d'abord avec "la probité" que constitue "un casier judiciaire vierge. Ensuite, "la parité réelle", c'est-à-dire "qu'on n'envoie pas des femmes dans des circonscriptions où on se doute qu'elles vont perdre. Troisièmement, la loyauté", en soutenant "le contrat d'Emmanuel Macron avec la nation". Enfin, "l'efficacité" au travers du non-cumul des mandats.

Premier ministre ou président d'En Marche! ? Pour mener cette campagne, Richard Ferrand est clair : "Sous la Ve République, c'est le Premier ministre qui a vocation à se constituer une majorité." Pas encore désigné, le locataire de Matignon le sera en début de semaine prochaine, une fois Emmanuel Macron installé à l'Elysée. Pressenti, parmi d'autres, pour occuper ce poste, Richard Ferrand pourrait prendre la direction du parti, qui doit résoudre cette question lundi après la démission d'Emmanuel Macron de la direction de son mouvement. "Je ne l'exclue pas. (...) La question est de savoir quelle orientation on veut donner à En Marche!", a-t-il éludé.