La fonction publique "n’est ni oubliée, ni privilégiée" assure la ministre de la Fonction publique. 0:57
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"Ce rendez-vous syndical avait été programmé il y a un an et demi". La fonction publique "n’est ni oubliée, ni privilégiée", assure sur Europe 1 la ministre de la Fonction publique.
INTERVIEW

La hausse de 1,2% du point d'indice des fonctionnaires, un cadeau à un an de l'élection présidentielle? La ministre de la Fonction publique réfute cette idée au micro d'Europe 1. "Ce rendez-vous syndical avait été programmé il y a un an et demi. Il se fait en complément d’autres mesures que le gouvernement a portées en 2012, précise Annick Girardin. En 2014 et 2015, le choix avait été fait de donner un coup de pouce aux plus bas salaires, c’est-à-dire les catégories C. Nous travaillons aussi sur une réforme des grilles salariales et sur les carrières. Ce sont d’autres engagements que les fonctionnaires verront en bas de leur fiche de paie. On est dans une cohérence de traitement de la fonction publique qui n’est ni oubliée ni privilégiée."

"Bien avant la manifestation". Cette annonce intervient alors que la grogne sociale monte en France. Une manifestation de grande ampleur est prévue le 31 mars. Les fonctionnaires pourraient être nombreux à grossir les rangs. "Je suis arrivée dans ce ministère il y a un peu plus d’un mois avec cet objectif de négociation, bien avant que cette manifestation soit annoncée. Le mois de mars fait qu’il y a un climat particulier. Mais chaque chose est négociée à sa place avec du dialogue et avec le respect et l’écoute nécessaire avec nos partenaires", insiste la ministre.

"La décision est définitive". "J’avais fait une première proposition. Nous avons débattu. Le gouvernement a fait un premier geste puis un second geste après avoir échangé avec l’ensemble des syndicats et des employeurs. Ce 1,2 % est le choix arrêté par le gouvernement après 4h-5h de débat. C'est une décision juste équilibrée et significative. La décision est définitive."