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"Le gouvernement soutiendra les deux entreprises si elles décident de faire un recours", assure le ministre Sébastien Lecornu sur Europe 1, après le rejet par Bruxelles de la fusion entre Alstom et Siemens.  

La France a fustigé mercredi la décision largement anticipée d'un veto de la Commission européenne à la fusion entre le Français Alstom et l'Allemand Siemens. C'est une "erreur" qui favorisera la Chine en bloquant la création d'un champion européen du ferroviaire, a assuré le ministre des Finances Bruno le Maire, grillant la politesse à l'exécutif européen qui doit faire une annonce dans la journée. Invité mercredi d'Europe 1, Sébastien Lecornu, ministre des Collectivités territoriales, assure que "le gouvernement soutiendra les deux entreprises si elles décident de faire un recours". 

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"C'est un non sens, une faute politique. Il faut se battre pour changer les règles de la concurrence européenne. Ne regardons pas uniquement le marché européen. Regardons le marché mondial avant de prendre de telles décisions", insiste Sébastien Lecornu au micro d'Audrey Crespo-Mara. L'argument avancé par Bruxelles est simple. Un tel rapprochement casserait la concurrence : il réduirait le nombre d'industriels rivaux dans l'Union, ce qui risquerait de faire monter les prix des trains pour les compagnies ferroviaires, et celui des billets pour les consommateurs.