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M.Du , modifié à
Claude Bartolone (PS) et Valérie Pécresse (LR) ont eu une vive passe d'armes mercredi sur l'économie lors du débat sur les régionales en Ile-de-France organisé par Europe 1 et I-Télé.

Le débat était attendu et la passe d'armes fut vive. Interrogés sur l'économie, le candidat PS en Ile-de-France Claude Bartolone et son adversaire Les Républicains Valérie Pécresse se sont renvoyés la balle lors du débat sur le second tour des élections régionales organisé par I-Télé et Europe 1.

"Tout chambouler". "Quand j'ai commencé la campagne, il y avait 660.000 chômeurs en Ile-de-France, il y en a maintenant 685.000", a accusé Valérie Pécresse, en expliquant vouloir "tout chambouler". "Je ne veux pas être un président rentier qui prend des chèques", a-t-elle poursuivi. La candidate de la droite, qui avait en préambule du débat déclaré "les Franciliens, je les aime tous", n'a pas non plus apprécié, selon ses dires, que "Bruxelles annule un chèque de 50 millions d'euros faute de projets déposés par la gauche". Des déclarations réfutées par Claude Bartolone, qui a expliqué que cela faisait peu de temps que la région était compétente en matière de crédits européens et qu'ils avaient été utilisés. Le président de l'Assemblée nationale a aussi signifié son ras-le-bol de "cette musique sur l'Ile-de-France bashing". 

"Ils m'ont dit au secours, au secours". "J'aimerais que Claude Bartolone puisse rencontrer les acteurs de l'économie sociale et solidaire", a continué l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy. "Ils sont venus me voir la semaine dernière pour me féliciter du travail accompli", lui a rétorqué Claude Bartolone. "Ils m'ont dit : 'au secours, au secours, madame Pécresse'", a poursuivi la candidate de la droite, avant d'être coupée par son adversaire : "au secours, pourquoi ? Ils ont dû vous dire : 'au secours, la droite revient'", a-t-il ironisé. Et la candidate de droite de finir sa démonstration : "ils m'ont dit : faites-nous une cellule européenne qui aille chercher l'argent".