Régionales : "le FN dans cette région n'a aucune chance de l'emporter" affirme Virginie Calmels

Virginie Calmels 5:54
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Invitée d'Europe 1, Virginie Calmels, tête de liste Les Républicains en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, revient sur ses résultats au lendemain du 1er tour.
INTERVIEW

Virginie Calmels, meneuse de la liste d'union de la droite (Les Républicains-UDI-MoDem-CPNT) réalise un score de 27,19% pour ce premier tour des régionales, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Elle fait moins qu'en 2010 quand l'UMP et le MoDem, avec des listes concurrentes, avaient totalisé plus de 32% des voix. Elle va donc devoir batailler pour faire tomber le socialiste Alain Rousset, qui totalise 30,39%. Le FN, lui, est à 23,23%. Au lendemain du premier tour, elle s'est exprimée sur Europe 1.

La victoire à la portée des Républicains. "Je rappelle que cette grande région était soit disant imprenable, dévolue à la gauche. Nous arrivons à 3 points d'écarts, rappelle Virginie Calmels. Je m'adresse surtout aux abstentionnistes. Tous les électeurs sont des citoyens français. L'idée c'est de leur dire que le FN dans cette région n'a aucune chance de l'emporter."

"Les électeurs doivent se déterminer entre la reconduction d'un système politique, Alain Rousset, 18 ans à la tête de cette grande région et une candidate du renouvellement, nouvellement engagée en politique", insiste la candidate des Républicains. "On sait ce qu'il n'a pas fait pendant 18 ans. Les résultats économiques ne sont pas bons ici avec +40% de chômage ici en cinq ans". Quant au candidat FN ? " Ça fait 30 ans qu'il a été élu à la région. Nous offrons une alternative".

Stratégie droitière. "Je ne suis pas porte parole des Républicains. Je défends un projet régional. Il n' y a pas de coloration droitière si ce n'est qu'on avait intégré la sécurité dans notre projet bien avant les événements tragiques", souligne Virginie Calmels. Peut-être que l'on peut appeler ça une stratégie droitière pour moi c'est offrir davantage de service public à nos citoyens."

 

Ni fusion, ni retrait. Ce matin, Nicolas Sarkozy réunit le bureau politique des Républicains pour évoquer cette question. "Cela me semble être la position du bon sens. Nous défendons des projets et des valeurs. Il n'y a que le FN qui a essayé de faire croire que UMP et PS ce serait la même chose."

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