Réforme du travail : syndicats et patronat reçus à Matignon, mercredi et lundi

Le nouvel exécutif entend ainsi démontrer qu'il veille au dialogue social pour ce nouveau texte.  (Illustration)
Le nouvel exécutif entend ainsi démontrer qu'il veille au dialogue social pour ce nouveau texte. (Illustration) © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Le nouvel exécutif entend ainsi démontrer qu'il veille au dialogue social pour ce nouveau texte. 

Les principales organisations syndicales et patronales seront reçues mercredi après-midi et lundi après-midi par le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre du Travail Muriel Pénicaud dans le cadre du projet de réforme du droit du travail, a-t-on appris mardi auprès de Matignon.

Au lendemain d'une première série de rendez-vous avec le président Macron à l'Élysée ce mardi, Pierre Gattaz (Medef), Jean-Claude Mailly (Force ouvrière) et François Hommeril (CFE-CGC) seront reçus mercredi à Matignon. Les rendez-vous sont prévus à 15h, 16h et 18h30 respectivement.

Lundi, après le pont de l'Ascension, se succéderont Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT), Alain Griset et Pierre Burban (U2P), François Asselin (CPME) et Philippe Louis (CFTC). Les rendez-vous sont prévus respectivement à 15h, 16h, 17h, 18h et 19h.

Reprendre des mesures abandonnées par l'ancien exécutif. Alors que le manque de concertation avait été vivement critiqué pour le lancement de la controversée loi Travail, le nouvel exécutif entend démontrer qu'il veille au dialogue social pour ce nouveau texte. Ce projet de loi doit reprendre des mesures abandonnées du précédent, comme le barème des indemnités prud'homales et la primauté de l'accord d'entreprise sur l'accord de branche dans de nouveaux domaines.

Une réforme durant l'été. Édouard Philippe avait déjà pris contact avec les partenaires sociaux jeudi, trois jours après sa nomination, lors d'appels téléphoniques avec les dirigeants syndicaux et patronaux. Lors des discussions mardi à l'Elysée, l'entourage du président a précisé que "la mise en oeuvre opérationnelle" de la réforme, notamment son calendrier, serait de la responsabilité d'Édouard Philippe et de Muriel Pénicaud", tout comme "la concertation sur le contenu des réformes". Emmanuel Macron, qui avait annoncé durant sa campagne que cette réforme aurait lieu durant l'été, compte utiliser la voie parlementaire des ordonnances.