Ralliements à Macron : "Il y a des hommes qui ont du crédit et d'autres qui n'en ont pas", juge Jean-Paul Delevoye

Le président de la Commission nationale d'investiture d'En Marche!, Jean-Paul Delevoye
Le président de la Commission nationale d'investiture d'En Marche!, Jean-Paul Delevoye
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Le président de la Commission nationale d'investiture d'En Marche! est revenu sur la question des ralliements à Emmanuel Macron.

Tous les ralliements ne se valent pas. Le président de la Commission nationale d'investiture d'En Marche! et ancien président du Conseil économique social et environnemental, Jean-Paul Delevoye, revient jeudi matin sur les ralliements présumés des ténors du gouvernement de François Hollande, après l'annonce - démentie depuis l'ancien Premier ministre - du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron. "Il y a des hommes qui ont du crédit et d'autres qui n'en ont pas", réagit Jean-Paul Delevoye, invité jeudi de la matinale d'Europe 1. Une allusion aux déclarations du candidat d'En Marche! la veille, qui avait lancé ne pas avoir "fondé une maison d'hôtes".

Le crédit de Le Drian. Interrogé sur le cas de Jean-Yves Le Drian, dont le ralliement est pressenti en fin de semaine, Jean-Paul Delevoye s'est vu beaucoup plus amène. "On voit bien qu'(il) a conquis un crédit international, européen et national. S'il décide de mettre son crédit au service d'une aventure nouvelle qui consiste à clarifier l'offre politique, (...) à faire en sorte que la frontière n'est plus entre la droite et la gauche, mais entre ceux qui croient en l'Europe et ceux qui n'y croient pas, cette offre (serait) nécessaire pour les citoyens", explique ce dernier.

Les investitures dévoilées à l'issue du second tour. Concernant les prochaines élections législatives de juin, le président de la Commission nationale d'investiture d'En Marche! a indiqué avoir, à ce jour, près de 13.000 appels à candidatures. Pour autant, le dévoilement des listes des candidats du mouvement d'Emmanuel Macron ne seront dévoilées qu'"à l'issue du second tour" de la présidentielle. Un tempo justifié par une recomposition du paysage politique inédit, justifie Jean-Paul Delevoye. "Tous les jours le paysage politique change, nous devons tenir compte de cette adaptation politique nouvelle", explique celui-ci.