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avec William Galibert
Emmanuel Macron a accusé Nicolas Dupont-Aignan, rallié à Marine Le Pen pour le second tour, de vouloir "s'adosser à un autre parti" et de recomposer "cette partie là de la droite".

L'adversaire de Marine Le Pen a vivement réagi à l'annonce du ralliement de Nicolas Dupont-Aignan au Front national pour le second tour de la présidentielle. Emmanuel Macron, en meeting à Châtellerault, dans la Vienne, vendredi soir, a dénoncé une banalisation du parti d'extrême droite et appelé les électeurs à ne pas se tromper de combat.

"Le fait qu'aucun front républicain n'ait vu le jour depuis dimanche, qu'il y ait une forme de banalisation complète à laquelle tout le monde s'est habituée (...), c'est un affaiblissement moral, c'est une perte de repères profonde, et cela, nous ne pouvons pas nous y résoudre", a déclaré le candidat d'En Marche !

Dupont-Aignan veut "recomposer la droite réactionnaire". "Depuis ce soir (vendredi soir, ndlr), Nicolas Dupont-Aignan est clair... Ne l'applaudissez pas, ne le sifflez pas non plus", lance Emmanuel Macron à son public, qui tentait de lancer une salve à l'encontre de l'ex-candidat Debout la France. Nicolas Dupont-Aignan, financièrement, a sans doute "la nécessité de s'adosser à un autre parti. Il recompose la droite, cette partie là de la droite", suggère Emmanuel Macron. "Il y a, et il y aura durablement une droite réactionnaire, qui veut la fin de l'Europe et qui est fascinée par le nationalisme. Ne confondez jamais le nationalisme avec les patriotes", appelle encore le candidat à la présidentielle en précisant : "Nous sommes les patriotes !"