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M.B. , modifié à
Pour le sénateur frontiste, les manifestations de policiers résultent d'un profond mal-être de la profession, qui n'est pas soutenue par les autorités et n'a pas suffisamment de moyens d'agir.
INTERVIEW

Ils se disent "à bout". Plusieurs policiers ont participé, lundi et mardi, à des manifestations "sauvages" pour exprimer leur mal-être. Mal-être que David Rachline, sénateur-maire FN de Fréjus, a dit bien comprendre, mercredi, sur Europe 1. "Evidemment que je soutiens ces policiers qui sont dans un état de détresse absolue. Les policiers ne sont pas soutenus par leur hiérarchie, ils sont insultés par la CGT, brutalisés par ceux qu'on appelle les antifa", a déclaré l'élu.

Laxisme judiciaire. Selon lui, "il faut que les policiers bénéficient du soutien de l'État", ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. "Il faut que le gouvernement prenne conscience qu'il y a un vrai problème, qu'on ne peut pas les laisser en sous-effectif, avec un laxisme judiciaire insupportable." Soulignant au passage qu'une pétition de soutien aux policiers qui manifestent avait été mise en ligne par le Front national, David Rachline a appelé à "renforcer les moyens" des forces de l'ordre. "Il faut leur permettre d'agir, de répondre quand [elles] sont attaquées."