"Race blanche" : une phrase "totalement absurde", concède Le Guen

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avec AFP , modifié à
Claude Bartolone, candidat malheureux aux régionales d'Île-de-France, a lui-même reconnu mardi que la formule "race blanche" n'était "pas calibrée". 

La sortie de Claude Bartolone sur Valérie Pécresse et la "race blanche" était "totalement absurde", a concédé mercredi Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement qui a cependant défendu son maintien au perchoir de l'Assemblée.

Une formule pas "calibrée". La droite a réclamé mardi la démission de Claude Bartolone. Durant l'entre-deux tours, il avait accusé Valérie Pécresse (Les Républicains) de défendre, "en creux", "Versailles, Neuilly et la race blanche". Il a admis mardi que la formule n'était pas "calibrée".

La droite "républicaine" existe. "Dite comme ça, elle est totalement absurde", a concédé Jean-Marie Le Guen sur LCI et Radio Classique. "Maintenant, qu'il y ait un bloc réactionnaire, une droite dure qui ne sait plus faire la frontière avec le Front national, ça existe. Même si on sait qu'il existe une autre droite qui est une droite républicaine", a ajouté le secrétaire d'Etat.

Confiance "renouvelée". S'agissant du perchoir, Claude Bartolone "a été élu député par les habitants du Pré-Saint-Gervais et ils ne l'ont pas désavoué au cours de cette élection. Il a été élu président par les parlementaires qui lui ont renouvelé sa confiance. Il était candidat à une autre élection, avec une autre périphérie électorale, celle de la région. Il n'était pas sortant, il n'a pas été désavoué", a-t-il argumenté.