Qui pour succéder à Christine Lagarde ?

Christine Lagarde pourrait laisser vacante sa place de ministre de l'Economie.
Christine Lagarde pourrait laisser vacante sa place de ministre de l'Economie. © Reuters
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Caroline Vigoureux , modifié à
Baroin, Pécresse ou encore un centriste... Plusieurs pistes sont envisagées.

Depuis qu’elle aspire officiellement à prendre la tête du FMI, les spéculations autour du successeur de Christine Lagarde se multiplient. Si elle était nominée au poste de directeur général de l’institution, elle laisserait vacante sa place de ministre de l’Economie et des Finances. Dans le cas où cette hypothèse se concrétiserait, un remaniement pourrait avoir lieu aux alentours du 14 juillet. Qui pourrait reprendre cette responsabilité, à moins d’un an de la présidentielle ? Europe1.fr passe en revue les successeurs potentiels.

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François Baroin, favori. Le ministre du Budget serait le candidat le plus naturel puisqu’il occupe déjà à Bercy l’étage du dessous. Il pourrait ainsi cumuler les deux postes. Une situation idéale pour le porte-parole du gouvernement, très apprécié par Nicolas Sarkozy. Mais ce chiraquien manque encore quelques lignes à son CV pour assumer ce poste : François Baroin n’a pas de réelle expérience internationale et surtout, il n’est pas bilingue. Une qualité indispensable pour cette fonction.

L'homme est responsable du climat

Valérie Pécresse. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche tient la corde. Nicolas Sarkozy pourrait en effet choisir une femme pour succéder à Christine Lagarde. En plus d'un bilan plutôt positif au sein du gouvernement, Valérie Pécresse peut se targuer d'une bonne maitrise de l'Anglais.

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Xavier Musca, l’alternative. Moins médiatique, le secrétaire général de l’Elysée connaît bien les rouages de la diplomatie. Il fait partie des négociateurs de l’ombre lors des grandes rencontres internationales. Mais il n’est à l’Elysée que depuis le 27 février, date à laquelle il a succédé à Claude Guéant. Son remplacement quatre mois après son arrivée et à moins d’un an de la présidentielle semble délicat.

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Un centriste proche de Borloo. Pour tenter de calmer les ambitions présidentielles de Jean-Louis Borloo, concurrent potentiel de Nicolas Sarkozy pour 2012, le chef de l’Etat pourrait choisir l’un des soutiens du président du Parti radical. Mais ce gage donné aux centristes ne devrait pas suffire à dissuader l’ancien ministre de l’Ecologie, qui a raté de près la marche pour Matignon, de porter les couleurs du centre dans la course à l’Elysée.