Quand Mélenchon regrettait la division de la gauche

Jean-Luc Mélenchon en 1992, lorsqu'il avait été battu à une élection cantonale de Massy.
Jean-Luc Mélenchon en 1992, lorsqu'il avait été battu à une élection cantonale de Massy. © Capture d'écran
  • Copié
, modifié à
Il fut un temps où Jean-Luc Mélenchon, qui n'a pas trouvé d'accord avec Benoît Hamon pour la présidentielle, regrettait la division de la gauche. C'était en 1992.

"On est battus par nous-mêmes, par la division, qu'est ce que vous voulez..." Cette phrase, que certains hommes politiques de gauche aimeraient ne pas avoir à prononcer le 23 avril prochain, au soir du premier tour de la présidentielle, a été prononcée par Jean-Luc Mélenchon... en 1992.

"Si la mode c'est de se maintenir dès qu'on a plus de 10% des voix..." À l'époque, celui qui était encore membre du Parti socialiste avait été battu lors d'une élection cantonale à Massy, dans l'Essonne. Défaite qu'il imputait au candidat écologiste qui avait refusé de se rallier à lui, favorisant la victoire de son opposant de centre droit.

"Faites pas cette gueule", lance-t-il alors à ses troupes réunies dans son QG, avant que le reportage ne lui donne la parole face caméra :" Si maintenant, la mode c'est de se maintenir dès qu'on a plus de 10% des voix quoi qu'il arrive, il n'y aura plus un seul élude gauche dans ce pays !"