Quand Lagarde provoque l'hilarité

  • Copié
, modifié à
En pleine polémique sur les "fils et filles de... ", Christine Lagarde a confondu Louis Giscard d'Estaing avec son père, Valéry, mercredi.

"Monsieur Louis Valéry Giscard D'Estaing..." La ministre de l'Economie Christine Lagarde a provoqué des rires puis des fous-rires sur tous les bancs de l'Assemblée, mercredi. Un beau lapsus qui intervient alors que dans les couloirs du Palais-Bourbon, les critiques fusent sur la future accession de Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, à la tête de l'Epad (La Défense) ou de celui de Marie Bové, fille de José, pour conduire la liste écologiste aux régionales en Aquitaine.

Sans se départir de son sang froid, la ministre a poursuivi, imperturbable, sa réponse sur le fonds stratégique d'investissement. Mais alors qu'elle achevait son intervention, elle a à nouveau trébuché en s'adressant cette fois à "Olivier Giscard d'Estaing", ce qui a entraîné une nouvelle vague de fous rires. Le seul Olivier, fils de... siégeant sur les bancs de l'Assemblée est Olivier Dassault, fils de Serge. Alors qu'elle regagnait son siège, plusieurs ministres ont tapoté affectueusement l'épaule de la ministre, qui a aussitôt envoyé un petit mot d'excuses à... Louis Giscard d'Estaing. Ce dernier, rompu aux comparaisons avec son illustre père, a pris l'habitude d'en plaisanter. "Lui, c'est lui et moi, c'est Louis".