PS : un programme estimé à 35 milliards

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Administrator User , modifié à
Le Parti socialiste estime à 50 milliards d'euros brut et 35 milliards d'euros net le "pacte présidentiel" de Ségolène Royal. Le PS se donne pour objectif de réduire la dette publique à 60% en 2012 contre 64,6% fin 2006, de stabiliser les prélèvements obligatoires au niveau de 2006, soit 44% du PIB, et de limiter la hausse de la dépense publique à 1,8% par an.

Le Parti socialiste a donné mercredi matin des précisions sur le chiffrage du programme de Ségolène Royal, estimé à 15 milliards d'euros net. Les socialistes tablent sur une croissance moyenne de 2,5% par an à partir de 2008 et sur une inflation de 1,8% en moyenne. Michel Sapin et Didier Migaud, chargés du chiffrage, ont précisé lors d'une conférence de presse que les 50 milliards d'euros de dépenses nouvelles prévues sur la durée de la législature seraient financés notamment par 15 milliards d'économie et de redéploiements. Sur ces 15 milliards, cinq seront pris sur les allègements de charges aux entreprises et deux sur les budgets de la formation professionnelle. "Les débats sur le chiffrage en eux même sont peu intéressants, la question primordiale c'est : est-ce que les engagements peuvent être tenus ?", a déclaré Michel Sapin lors d'une conférence de presse. "Nous souhaitons que Ségolène Royal soit la candidate, puis la présidente, des promesses tenues", a-t-il ajouté. L'augmentation du budget de la recherche, proposition la plus coûteuse du "pacte" représente 5,3 milliards d'euros, la loi de programmation pour les universités 5 milliards et la création de 500.000 "emplois tremplins" 4,5 milliards, selon le PS. Le renforcement des moyens de la justice et de la prévention de la délinquance est estimé à 4,5 milliards d'euros, l'augmentation des moyens de l'Education nationale à 3,4 milliards, la création du "revenu de solidarité active" à 3 milliards, l'augmentation du financement de l'hôpital public à 2,5 milliards et le développement de transports collectifs à 2,5 milliards. La création de l'"allocation d'autonomie" pour les jeunes coûterait 2,1 milliards, la revalorisation des petites retraites 2 milliards, le droit à la formation et à la reconversion pour les salariés 2 milliards et la création de la "sécurité sociale professionnelle 2 milliards.