Nicolas Sarkozy refuse de commenter les sondages sur sa popularité et celle de ses potentiels rivaux. 0:59
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Le président des Républicains a comparé la popularité d'Alain Juppé, son rival potentiel pour la primaire de la droite, à un "match de l'Euro".
INTERVIEW

Depuis plusieurs semaines, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy remonte dans les sondages. Dimanche, le président de la très influente Association des maires de France, François Baroin, fidèle chiraquien, a annoncé au micro d’Europe 1 qu’il soutiendrait une éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire. Néanmoins, Alain Juppé, ex-premier ministre de Jacques Chirac, reste largement le favori des sondages pour l’investiture LR en vue de la présidentielle de 2017.

"Tout est possible". "C’est comme pour le premier match de l’Euro ou la finale, tout est ouvert, tout est possible", a déclaré Nicolas Sarkozy, interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur la popularité du maire de Bordeaux. "Je ne commente jamais les sondages".

"L'amour de la France". "Ce qui compte, ce n’est pas ça. Ça n’est pas un jeu, une revanche. C’est le pays que nous avons reçu en héritage !", a estimé le président des Républicains. "Qu’est-ce qui me donne la force ? C’est l’amour de la France !"

Faire mentir les sondages. Celui qui n’a pas encore déclaré sa candidature refuse de prêter l’oreille aux différents commentateurs. "L’acteur que je suis ne doit pas tenir compte des fluctuations de la pensée unique et des commentaires des uns et des autres. Parce que si l’on devait tenir compte de vos commentaires, aucun des présidents qui a été élu n’aurait été élu", a-t-il lancé au micro d’Europe 1.