Primaire de la gauche : cinq choses à savoir sur le troisième débat

Les sept candidats à la primaire lors du premier débat, le 12 janvier.
Les sept candidats à la primaire lors du premier débat, le 12 janvier. © AFP
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Thibaud Le Meneec avec AFP , modifié à
Les sept candidats à la primaire de la gauche débattent jeudi soir, à 20h55, trois jours avant le premier tour.

C'est presque la fin du sprint que se livrent les sept candidats de la primaire de la gauche. Jeudi soir, à 20h55, Jean-Luc Bennahmias, François de Rugy, Benoït Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel et Manuel Valls débattront pour la troisième fois en dix jours, avant le premier tour, dimanche, et le débat d'entre-deux tours, mercredi prochain. Une nouvelle fois très calibrée, la soirée devrait ressembler aux deux précédentes sur la forme, avec quelques ajustements. Diffusée sur Europe 1, France 2 et LCP, elle sera animée par Fabien Namias (Europe 1), Léa Salamé et David Pujadas (France 2).

Emploi, sécurité, justice, service public...

Après des sujets comme la défense, l'éducation ou l'immigration, les sept candidats de la primaire vont disserter jeudi sur l'emploi, où ils évoqueront notamment les PME, les impôts et les contrats de travail. En matière de sécurité et de justice, l'accent sera mis sur le nombre de policiers, les moyens accordés à la justice ou la thématique des prisons. Les questions de service public permettront aux concurrents de parler du nombre de fonctionnaires et des différents secteurs de la fonction publique. Enfin, ils exprimeront leurs points de vue sur l'international et la vie politique.

Sylvia Pinel au centre

Comme pour la primaire de la droite, l'ordre des pupitres des candidats a été tiré au sort. Et comme pour la primaire de la droite, le hasard a placé la seule femme en lice au centre des débats : jeudi soir, Sylvia Pinel occupera la place où se trouvait Nathalie Kosciusko-Morizet à l'automne, entre Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Une carte blanche pour les candidats

Il s'agit d'une nouveauté de ce troisième débat : chaque candidat disposera d'une "carte blanche" d'une minute au milieu de l'émission de deux heures trente pour dérouler une proposition de son choix. Pour une question d'équité, il a également été acté que chacun des candidats aurait l'occasion de s'exprimer en premier sur une thématique.

Facebook au cœur du dispositif

Des questions des internautes recueillies sur Facebook seront également posées aux candidats, comme lors du troisième débat de la primaire de la droite, en novembre. Cela avait pris la forme de courtes vidéos diffusées sur le plateau.

Une audience à redresser

Les deux premiers débats n'ont pas attiré la foule des grands soirs : pour le second débat, dimanche, seules 1,745 million de personnes ont regardé les échanges sur les chaînes d'informations en continu, contre 3,8 millions pour le premier. Combien seront-ils derrière leur téléviseur pour suivre cette soirée ? A titre de comparaison, le dernier débat de la primaire de la droite, en novembre, avait attiré 5,1 millions de téléspectateurs.