Primaire de la droite : la gauche raille "la naphtaline" et la "vieille droite" du débat télévisé

Pour Jérôme Guedj, membre du bureau national du PS, Le Maire fait partie des perdants et Juppé a été prudent.
Pour Jérôme Guedj, membre du bureau national du PS, Le Maire fait partie des perdants et Juppé a été prudent. © AFP
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avec AFP , modifié à
Sur les réseaux sociaux, plusieurs élus de gauche ont raillé le premier débat de la primaire de la droite et du centre.

Des élus et militants de gauche ont sauté sur l'occasion du premier débat télévisé de la primaire de la droite et du centre pour brocarder "la naphtaline" des idées exposées et "la vieille droite", sur les réseaux sociaux.

Le programme "du RPR en 1993". "On a entendu ce soir le même programme que celui du RPR en 1993", a taclé Sébastien Denaja, un des vice-présidents des députés socialistes et un soutien de François Hollande, déclinant le mot-dièse #lavieilledroite dans une rafale de tweets critiques au fil de la soirée. Dans la même tonalité, l'un des porte-parole du PS, Olivier Faure, a tweeté que la droite emploie "les mêmes idées depuis 30 ans", "seules les haines se renouvellent". "C'est terrible comme la politique sent parfois la naphtaline", a lancé sur le réseau social le député (EELV) Sergio Coronado.

Au fur et à mesure des échanges, parfois musclés, entre les sept candidats de la droite, leurs adversaires de gauche ont distribué bons et mauvais points. Pour Richard Ferrand, député socialiste et soutien d'Emmanuel Macron, "la palme du réac à la pensée sommaire, confuse, revient à Bruno Le Maire, péremptoire et sans nuance".

"La purge sociale" pour tout programme. Membre du bureau national du PS, Jérôme Guedj s'est même livré à une évaluation générale : "Les perdants : NKM et BLM / Le prudent : Juppé / Le percutant : Copé / Le toujours-là : Sarkozy / Droopy : Fillon / Le réac-cool : Poisson". Pas de différence entre les prétendants, a jugé le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, pour qui les candidats étaient "tous d'accord sur le fond et barbants sur la forme". "Les Français sont prévenus : la purge sociale comme programme commun", a-t-il encore tweeté.