Primaire de la droite : "Il y aura un bureau de vote à côté de chez vous"

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Le dépôt de candidatures pour la participation à la primaire de la droite et du centre s'est clôturé vendredi. Thierry Solère, le patron de la primaire, invite les Français à participer le plus largement au scrutin de novembre.
INTERVIEW

Le temps imparti est désormais dépassé ! Le dépôt de candidature pour la primaire à droite, dont les deux tours de scrutin se tiendront le 20 et le 27 novembre, est clos depuis vendredi. La Haute autorité a indiqué avoir enregistré 7 candidatures issues des Républicains : Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Nicolas Sarkozy, et une candidature issue du Parti démocrate-chrétien, celle de Jean-Frédéric Poisson.

Le rassemblement. "Les Français choisiront, parce que c’est chaque Français qui peut venir voter le 20 novembre, pas besoin d’avoir sa carte dans un parti. Il y aura un bureau de vote à côté de chez vous", a promis samedi Thierry Solère, qui préside le comité d’organisation de cette primaire, au micro d’Europe 1. Pour ce responsable, l’objectif premier de la primaire, c’est de "rassembler la droite autour des présidentielles". "On se rassemblera tous derrière le vainqueur".

5 candidats hors jeu. Cinq aspirant à l’investiture n’auront néanmoins pas réussi à réunir les parrainages nécessaires : Nadine Morano, Frédéric Lefebvre, Geoffroy Didier, Jacques Myard et Henri Guaino restent sur le banc de touche. Ce dernier a d’ailleurs dénoncé une "escroquerie démocratique", et annoncé qu'il se lançait dans la course à la présidentielle, en dehors de l'investiture de son parti."Je connais Henri Guaino, je connais sa plume, je connais son envie de participer à un débat d’idées, Henri a essayé d’avoir ses parrainages, il n’a pas réussi, il nous dit qu’il veut aller à la présidentielle. Je connais aussi sa responsabilité ; il aidera notre candidat", a tempéré le député des Hauts-de-Seine.

Entendu sur europe1 :
Plus de gens viendront voter, plus on donnera de l’élan à notre candidat

"Pas de pugilat". Pour Thierry Solère, qui soutient Bruno Le Maire mais ne l'a pas parrainé, les tensions qui peuvent émerger à l'approche du scrutin présidentiel ne doivent pas remettre en cause l'unité des Républicains. "Pas de débat aseptisé, mais pas de pugilat", martèle-t-il. "Une primaire réussie, c’est deux choses ; une primaire qui n’est pas contestée dans son résultat au soir du 27 novembre […], et de l’autre côté c’est la mobilisation des Français. Plus de gens viendront voter le 27 novembre, plus on donnera de l’élan à notre candidat".

Et l'UDI ? Une primaire présentée comme la primaire "de la droite et du centre", alors même qu’aucun candidat centriste ne s’est présenté. Un premier obstacle à cette volonté de rassemblement affichée ? "Les Républicains - l’UMP d’hier - c’est le parti de la droite et du centre. Il y a plus de centristes au sein du groupe LR que nulle par ailleurs dans la vie politique française", relève Thierry Solère.  "La primaire est ouverte à tous ses électeurs [du centre, ndlr]", rappelle encore le député avant de souligner : "Je note enfin que l’immense majorité des parlementaires centristes de l’Assemblée s’engage aujourd’hui derrière l’un ou l’autre des candidats à la primaire".