Primaire de la droite : Hervé Mariton sous le "choc" mais ne fera pas de recours

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Hervé Mariton ne fera pas appel de la décision de la Haute Autorité. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Hervé Mariton accepte la décision de la Haute Autorité, il ne fera pas appel de son élimination de la primaire de la droite et du centre.

Le député Les Républicain de la Drôme, Hervé Mariton, sous le "choc" après l'invalidation mercredi de sa candidature à la primaire de la droite, ne formera pas de recours contre cette décision et annoncera "dans les jours qui viennent" s'il soutient un candidat.

"Il me manquait 24 signatures d'adhérents". "C'est un choc, c'est cruel pour moi, pour les parlementaires [...]. J'avais rempli les conditions, 21 parlementaires, 300 élus locaux qui m'ont parrainé. C'est un choc d'autant que mon combat est un combat intense, c'est un combat de conviction qui [...] s'arrête pour des raisons de forme", a-t-il dit jeudi sur RTL. "Au final, il me manque 24 signatures d'adhérents pour des raisons formelles", a-t-il dit.

Interrogé sur un éventuel recours, Hervé Mariton est catégorique : "C'est la règle, elle est dure mais je la respecte. Je veux dire très clairement que je ne ferai pas de recours. Je ne vais pas aller devant les tribunaux. Je suis respectueux de l'unité de ma famille politique".

Il offrira bientôt son soutien à l'un des sept autres candidats. L'ancien candidat a par ailleurs fait savoir qu'il se prononcerait "dans les jours qui viennent" sur un éventuel soutien à l'un des sept candidats encore en lice. La campagne officielle de la primaire des Républicains a débuté mercredi. Outre les favoris Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson sont candidats.