Primaire : Aubry calme le jeu

Martine Aubry a encore été obligée de démentir qu'elle ne se présenterait pas à la primaire socialiste.
Martine Aubry a encore été obligée de démentir qu'elle ne se présenterait pas à la primaire socialiste. © REUTERS
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avec David Revault d'Allones et agences , modifié à
La première secrétaire a dû démentir une nouvelle fois des rumeurs sur sa non-candidature.

Journée sous haute tension mardi au PS. Alors que la phase des candidatures officielles ne s'ouvre que dans deux mois, les socialistes sont déjà focalisés sur la question de leur poulain pour la présidentielle. Le parti doit jongler entre les réunions de partisans des uns et des autres et les rumeurs.

Une "intoxication" des partisans de Hollande

Dernière rumeur en date : Martine Aubry renoncerait à se lancer dans la primaire. Selon le nouvelobs.com, la première secrétaire aurait annoncé à ses proches qu'elle ne serait pas candidate. Archi-faux ! a répondu son lieutenant, François Lamy. Dans l'équipe de la patronne du PS, on accuse d'intoxication les partisans de son rival François Hollande, réunis mardi soir à l’Assemblée.

"L'information est totalement fausse" :

"Vous aurez la réponse en juin"

Martine Aubry est elle-même montée au créneau. Dès mardi soir, à son arrivée au bureau national, elle a tout nié en bloc. "Je ne vais pas passer mon temps à répondre à des ragots. Vous aurez la réponse en juin", a répondu la numéro un du PS.

Même son de cloche mercredi matin sur France 2. Martine Aubry a encore invité à la patience, assurant être dans "la même logique politique" que son potentiel rival Dominique Strauss-Kahn. "Il y a toujours un échauffement des mêmes. En général, ceux qui parlent sont ceux qui ne savent pas", a commenté Martine Aubry, sans en dire plus sur les auteurs des "ragots" qu'elle a dénoncés mardi.

"Que chacun annonce ce qu'il a l'intention de faire"

Les proches de DSK ont, eux, laissé entendre que le patron du FMI en dirait plus sur ses intentions dès le 28 juin, date de l'ouverture du dépôt des candidatures à la primaire. Un délai qui n'est pas du goût de Ségolène Royal. La présidente de Poitou-Charente a demandé mercredi matin sur LCI à ce que "maintenant chacun annonce ce qu'il a l'intention de faire".

A deux mois du début des dépôts de candidature, le PS risque encore de connaître bon nombre de rumeurs, que Martine Aubry, ou un autre s'empresseront de démentir...