Le candidat d'En Marche, Emmanuel Macron, dimanche après les résultats du premier tour. 0:40
  • Copié
, modifié à
Qualifiée pour le second tour, l'équipe du candidat d'En Marche! dénonce le "replis nationaliste" du projet de Marine Le Pen.

"Il reste deux semaines pour rassembler, pour convaincre et pour gagner cette élection", a lancé Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche, invité de la Matinale spéciale d'Europe 1. Alors qu'Emmanuel Macron s'est qualifié pour le second tour, le député du Finistère a salué la première place de son champion face à Marine Le Pen. "C'était un objectif politique que d’offrir au monde un autre visage que l'extrême droite " en tête, à déclaré Richard Ferrand.

Rompre avec "l'ancien monde". Le secrétaire général a récusé tout changement de cap stratégique pour le 7 mai, insistant sur le "programme précis" d'Emmanuel Macron "qu'il s'agit de mettre en oeuvre". Interrogé sur les appels à voter Macron de la part de personnalités de gauche comme de droite, Richard Ferrand a répété la position du candidat d'En Marche! qui vise à dépasser les clivages. "Celles et ceux qui voudront mettre en oeuvre le projet, qui auront rompu avec celui d'un ancien monde, ceux-là seront bienvenus", a insisté Richard Ferrand. A condition de défendre la ligne du candidat.

Le FN "confond le territoire et le terrier". Face à Marine Le Pen au second tour, "le choix est clair" pour les Français, a assuré Richard Ferrand. "D'un côté, le replis nationaliste, qui confond le territoire et le terrier". De l'autre "une certaine vision de l'avenir, (...) que l'on peut conquérir." Interrogé sur l'éventualité d'un débat entre les deux candidats qualifiés, "Macron ne m'a pas dit qu'il s'y opposerait", a indiqué le secrétaire général d'En Marche!. La question devrait être tranchée dans les prochaines heures, a-t-il encore déclaré.