Pour Ségolène Royal, Penelope Fillon est "victime d'un dispositif qu'elle ignorait"

"S'il y a misogynie, c'est plutôt de la part de ceux qui l'ont impliquée dans un mécanisme au courant duquel elle n'était pas. Ça me paraît particulièrement grave pour la dignité d'une mère de famille".
"S'il y a misogynie, c'est plutôt de la part de ceux qui l'ont impliquée dans un mécanisme au courant duquel elle n'était pas. Ça me paraît particulièrement grave pour la dignité d'une mère de famille". © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
La ministre de l'Environnement a estimé dimanche que Penelope Fillon est une "mère de famille très respectable", "victime d'un dispositif qu'elle ignorait manifestement".

Interrogée sur l'hypothèse de la "misogynie" dont serait victime Penelope Fillon, Ségolène Royal a estimé que l'épouse du candidat LR à la présidentielle était "une mère de famille très respectable". Invitée de l'édition de midi du journal de France 3, la ministre de l'Environnement considère que Penelope Fillon est "victime d'un dispositif qu'elle ignorait manifestement".

Misogynie. "Cela, l'enquête le montrera", a-t-elle toutefois complété. "S'il y a misogynie, c'est plutôt de la part de ceux qui l'ont impliquée dans un mécanisme au courant duquel elle n'était pas. Ça me paraît particulièrement grave pour la dignité d'une mère de famille".

Des révélations qui "polluent" la présidentielle. Auparavant, Ségolène Royal avait estimé que les révélations sur l'emploi, présumé fictif, par François Fillon de sa femme comme assistante parlementaire, "polluaient la campagne présidentielle". "Je pense que vraiment on a déjà beaucoup trop parlé de cette histoire. Au moment où je vous parle il est très important, puisqu'elle est saisie, que la justice dise ce qu'il en est pour que chacun prenne ses responsabilités. Je n'en dirai pas plus parce que c'est vrai que ça a occulté, ça étouffe, ça pollue la campagne présidentielle qui est le grand moment démocratique d'un pays autour de l'affrontement entre différents projets, la projection vers le futur des Français".