Pour Jean-Luc Mélenchon, la direction du PCF est "en perdition"

Jean-Luc Mélenchon à La Réunion.
Jean-Luc Mélenchon à La Réunion. © Richard BOUHET / AFP
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G.S. avec Maxence Lambrecq, envoyé spécial à La Réunion , modifié à
"Ce n'est pas parce qu'il y a une direction communiste en perdition, qui s'accroche, qui ne s'exprime plus que contre moi, que je vais m'arrêter à ça", lance le leader de la France insoumise, témoignant par ailleurs son amour pour les communistes.  
INTERVIEW

Entre La France Insoumise et la direction du parti communiste, l'ambiance se refroidit de jour en jour. Samedi, à la Fête de l’Humanité et au travers de plusieurs médias, Pierre Laurent a chargé Jean-Luc Mélenchon, absent de la Fête pour cause de déplacement à La Réunion. "Déçu, oui, assurément", a réagi le député LFI Adrien Quatennens dimanche lors du grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos. Toujours en déplacement à La Réunion dimanche, Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas non plus montré tendre envers ses anciens alliés.

"Les communistes, je les aime". "Toutes ces histoires métropolitaines, c'est un peu méprisant, pour La Réunion, pour moi. Qu'est-ce que c'est que cette histoire. J'ai été invité ou convoqué ?", s'indigne le leader de la France insoumise au micro d'Europe 1. "Les communistes sont toujours mes amis. Ils viendront par dizaines de milliers au rassemblement le 23. Ce n'est pas parce qu'il y a une direction communiste en perdition, qui s'accroche, qui ne s'exprime plus que contre moi, que je vais m'arrêter à ça", enchaîne Jean-Luc Mélenchon, témoignant tout de même de son amour envers les communistes en général.

"Respectez ce que je fais". "Les communistes, ce n'est pas un problème pour moi, c'est une solution. Ils ont toujours été dans l'action, avec moi et ils savent que je les aime et les respecte dans ce qu'ils sont", assure le député de Marseille. Et de conclure : "Mais aussi je leur dis à côté, respectez ce que je fais, quoi. Ce n'est pas la peine d'être tout le temps en train de dire : 'pas de culte de la personnalité' puis de pleurer quand je ne suis pas là".