Pour Arnaud Montebourg, "la finance ce n'est pas un adversaire"

Arnaud Montebourg ne voit pas la finance comme une ennemie
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avec AFP , modifié à
Contrairement à ce qu'avait répété le candidat François Hollande, pour l'ancien ministre Arnaud Montebourg, la finance "ce n'est pas un adversaire".

La finance "ce n'est pas un adversaire", a affirmé mardi Arnaud Montebourg, candidat à l'Elysée pour 2017, parodiant une célèbre formule prononcée par François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012.

"Il faut juste faire changer les comportements de la finance". "La finance ce n'est pas un adversaire. La finance, il y a la bonne et la mauvaise, c'est comme le cholestérol", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie sur BFM Business. "Il y a celle qui spécule, qui est sur les marchés, qui ne s'intéresse pas au long terme, qui est trop gourmande. Et puis il y a celle qui est patiente, qui est sur le long terme, qui s'intéresse à l'économie réelle, à l'industrie, à la production, celle-là on en a besoin". Pour l'ancien ministre du redressement productif, "il faut juste faire changer les comportements de la finance".

Une potentielle nationalisation des banques. Il va falloir que les banques "financent l'économie réelle", a-t-il développé, n'excluant pas, s'il était élu président, une nationalisation dans ce secteur. "Nous devrons peut-être le faire si nous n'obtenons pas que le système bancaire se réforme comme nous le souhaitons", a-t-il dit. "Mon véritable adversaire", "c'est le monde de la finance", avait lancé le candidat François Hollande en 2012 lors de son discours du Bourget.