Popularité : Philippe remonte, Macron stable à un bas niveau

Emmanuel Macron et Edouard Philippe restent bas dans les sondages.
Emmanuel Macron et Edouard Philippe restent bas dans les sondages. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Avec 70% d'avis défavorables, Emmanuel Macron ne profite pas du remaniement gouvernemental, selon un sondage Ipsos pour Le Point publié mercredi.

La cote de popularité d'Édouard Philippe remonte à 31% en octobre (+5 points par rapport à septembre), tandis que celle d'Emmanuel Macron reste stable à un bas niveau (26%, +1), selon un sondage Ipsos pour Le Point publié mercredi. Avec 70% d'avis défavorables (+1 point), un record dans ce baromètre Ipsos, le président de la République ne rebondit pas malgré le remaniement gouvernemental.

Philippe moins impopulaire qu'Emmanuel Macron. Le Premier ministre connaît en revanche un repli des avis défavorables (à 59%, -4), ce qui le rend significativement moins impopulaire que le chef de l'État, pour la première fois pour cet institut.

Parmi les personnalités politiques, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, qui vient de voir son portefeuille élargi à la Lutte contre les discriminations, bénéficie de la plus forte hausse de popularité (+8, pour un total de 25% d'avis favorables). Mais c'est le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian qui reste le moins impopulaire des ministres (32% d'avis favorables, +1).

Mélenchon recule fortement. Parmi les leaders politiques testés, Jean-Luc Mélenchon subit le plus fort recul (-7 points, à 23% d'avis favorables, et 70% d'avis défavorables, +9), après sa vive réaction contre les perquisitions visant LFI et ses attaques contre la justice et les journalistes. Il atteint ainsi son plus bas niveau de popularité depuis l'été 2011.

Le chef de file de LFI reste le leader politique préféré des sympathisants France insoumise et PCF, avec 83% d'avis favorables, soit une baisse d'un point (17% défavorables, +5).

Sondage réalisé en ligne, du 19 au 20 octobre, auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.