Polémique autour de Rachida Dati à Bruxelles

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La Tribune affirme dans son édition de samedi que "Rachida Dati flirte avec le conflit d'intérêts à Bruxelles". Son cabinet dément.

Dans un article intitulé "Rachida Dati flirte avec le conflit d'intérêts à Bruxelles", La Tribune affirme que l'ancienne ministre de la Justice "ne répond pas à ses obligations de transparence en omettant d'indiquer sa société de conseil La Bourdonnais Consultants dans sa Déclaration d'intérêts financiers", un formulaire exigé par le Parlement européen "pour prévenir tout conflit d'intérêts".

La Tribune précise que Rachida Dati a d'abord rempli "début juillet" une déclaration "vierge" avant de "réactualiser début août le document sous la pression de la presse pour y inscrire son mandat de maire du VIIe arrondissement de Paris" mais "sans mentionner La Bourdonnais Consultants, dédiée au conseil pour les affaires et autres conseils de gestion". Les eurodéputés "qui ne fournissent pas ce document risquent jusqu'à la suspension mais rien n'est prévu pour ceux qui rendent copie blanche", ajoute le journal.

"Rachida Dati est tout à fait en règle avec le Parlement européen. Elle n'exerce absolument aucune activité qui la mette en situation de conflit d'intérêts", affirme son cabinet. "Le Parlement européen demande à ce que soient déclarés les flux financiers et les revenus complémentaires des eurodéputés. C'est ce qu'elle a fait avec ce qu'elle touche comme maire du VIIe arrondissement et conseillère de Paris", a ajouté le cabinet, en précisant qu'elle ne percevait aucun revenu de "La Bourdonnais Consultants", société pour l'heure "inactive". Le cabinet dément par ailleurs une information de La Tribune selon laquelle "des collaborateurs de Rachida Dati" ont annoncé que cette société de conseil allait être dissoute.