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Europe1.fr , modifié à
Sur Europe 1, le député Les Républicains de la 7ème circonscription du Pas-de-Calais revient sur la rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au fort de Brégançon.
INTERVIEW

Vladimir Poutine a été reçu par Emmanuel Macron, lundi, au fort de Brégançon, lors d'une rencontre plutôt cordiale, à quelques jours du début du G7 à Biarritz, rencontre des pays les plus industrialisés dont la Russie est désormais exclue. Sur Europe 1, le député Les Républicains Pierre-Henri Dumont, député Les Républicains, salue l'initiative.

"Nous devons parler à tout le monde : nous sommes la France, membre du conseil de sécurité des Nations Unies", a-t-il plaidé, ajoutant : "le fait que la Russie ne fasse plus partie du G8 (devenu G7) ne doit pas empêcher le dialogue."

Garder un lien, ne pas isoler les Russes : pour Pierre-Henri Dumont, il s'agit de la bonne démarche à suivre. "Vouloir mettre la Russie de côté serait une erreur gravissime. C'est une des grandes puissances mondiales, un des pays membres du conseil de sécurité de l'ONU, une puissance nucléaire", insiste le député LR.

"Rester humble"

Lors de la rencontre entre les deux présidents, lundi après-midi, au fort de Brégançon, il a notamment été question de la Syrie, de la Libye, de la situation en Ukraine, mais aussi des manifestions à Moscou. "Il y a certainement des problèmes de droits de l'homme en Russie et il y a eu des assassinats politiques : il faut l'évoquer", indique le député de la 7ème circonscription du Pas-de-Calais. Mais il faut aussi rester humble, notamment quand on voit le traitement lors des manifestations des 'gilets jaunes'", souligne-t-il. Des événements que Vladimir Poutine a lui-même rappelés au président français.