Patrick Ollier : "Nous voulons aller très vite sur le Grand Paris"

Patrick Ollier.
Patrick Ollier. © THOMAS SAMSON / AFP
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Élu vendredi à la tête de la Métropole du Grand Paris, Patrick Ollier a annoncé ses priorités au Journal Du Dimanche. 

Patrick Ollier a finalement décroché son graal vendredi dernier. Le député-maire Les Républicains de Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, a été élu à la tête de la Métropole du Grand Paris (MGP). Celui qui a été ministre des Relations avec le Parlement sous Nicolas Sarkozy - et éphémère président de l'Assemblée Nationale en 2007 -, se livre au Journal Du Dimanche.  

"Un impact positif sur la vie du citoyen". Patrick Ollier est le tout premier président du Grand Paris alors, pour lui, le 22 janvier, jour de son élection, "une page d'Histoire a été écrite, c'est évident". Celui qui refuse pour autant de se définir comme "un personnage historique" se félicite d'avoir recueilli le vote de la quasi-totalité des conseillers métropolitains. "Voir les clivages politiques s'effacer devant l'intelligence politique, c'est très émouvant", raconte-t-il ainsi au JDD. Dans son entretien, il s'attache à redéfinir ce qu'est la Métropole du Grand Paris : "La MGP est une intercommunalité au service de sept millions d'habitants. Elle associe 131 maires, tous élus au suffrage universel dans leur commune, et donc légitimes. Ces maires vont travailler ensemble pour faire avancer les dossiers en matière de développement économique, d'habitat, d'environnement et d'aménagement du territoire. Cela aura un impact positif sur la vie des citoyens", assure-t-il. 

Des résultats visibles à partir de 2017. Selon Patrick Ollier, les résultats de son élection à la présidence de la MGP ne seront visibles qu'en 2017. "Il est trop tôt pour parler de mesures concrètes. Les 100 premiers jours seront occupés à construire la gouvernance", explique-t-il ainsi, avant d'ajouter : "les résultats ne seront visibles pour la population qu'à partir de 2017". Pour l'instant, il l'assure, le budget de la MGP est de l'ordre de 3,7 milliards d'euros. Un budget qui sera redistribué aux 12 territoires qui la composent. Et Patrick Ollier souhaite "aller vite" : "mi-février, nous aurons le débat sur les orientations budgétaires. En mars, nous voterons le budget". 

Pas de compétition avec Valérie Pécresse. Patrick Ollier en profite également pour répondre à ses détracteurs. A tous ceux qui le positionne en opposition avec Valérie Pécresse, il répond : "Valérie vient d'arriver, elle pose ses marques. Mais je ne suis pas en compétition avec elle. La Métropole n'a pas les mêmes compétences que la région, à part un peu de développement économique. Valérie est une femme intelligente, solide. Je n'imagine pas un instant que nous puissions être en conflit".