Patrick Devedjian : "il faut prolonger la prime à la casse"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La prime à la casse ne devrait pas "s’arrêter brutalement en décembre", a annoncé le ministre en charge du dossier, mercredi, sur Europe 1.

"Je suis hostile à la suppression brutale de la prime à la casse en décembre prochain", a déclaré mercredi, sur Europe 1, Patrick Devedjian, le ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance. "Il faut la prolonger en la diminuant progressivement et en passant par exemple de 1.000 euros à 800 ou 700 euros puis à 400 ou 300 euros sur un an", a-t-il détaillé.

Interrogé sur le bilan à mi-parcours de la mise en place du plan de relance, Patrick Devedjian s’est félicité que "sur les 26 milliards d’euros à injecter dans l’économie français, plus de 13 milliards ont déjà été dépensés". Selon le ministre, "on est au-delà du rythme normal, et on a pas besoin d’aller plus vite. La France est le plus en avance par rapport aux autres pays européens et aux Etats-Unis".

Une avance qui devrait entraîner les autres pays. "Nous faisons de l’amorçage", a expliqué le président du conseil général des Hauts-de-Seine. "J’en ai assez d’entendre le pessimisme des gens. Bien sur la crise n’est pas finie mais il y a des signes de reprise. Par exemple, le haut fourneau d’Arcelor se remet en marche et ce sont 520 emplois qui sont sauvés", a lancé le ministre.

Le ministre dresse un premier bilan dela mise en place de la TVA à 5.5%: un bémol, l’attitude des restaurateurs. Un restaurant sur trois joue le jeu, révèlent les Echos mercredi. "Une situation insatisfaisante", selon Patrick Devedjian. "Ils n’ont pas assez réduit leurs prix, ni créé assez d’emplois", dénonce-t-il, ajoutant "que les engagements doivent être tenus".