Le pass vaccinal pourrait être supprimé mi mars selon Olivier Véran, ministre de la Santé (Image d'illustration) 1:30
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Melina Facchin, édité par Wassila Belhacine
Le pass vaccinal pourrait être supprimé à la mi-mars, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Cette éventualité pousse certains Français à ne pas recevoir leur troisième dose de vaccin, quitte à devoir vivre sans pass valide pendant quelques semaines. Europe 1 a rencontré un couple qui a déjà pris sa décision.

Le pass vaccinal est-il en train de vivre ses derniers jours ? Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé qu’il pourrait être supprimé dès la mi-mars, "si les conditions sont réunies, que l’hôpital est en état de fonctionnement normal". Il serait tout de même maintenu encore un peu dans les lieux "très à risque", comme par exemple les discothèques, jusqu’à début avril. Alors face à cette bonne nouvelle, beaucoup de personnes qui s’apprêtaient à faire leur troisième dose de vaccin se posent la question : À quoi bon ? Est-ce encore vraiment utile ? Europe 1 a rencontré, à Strasbourg, un couple qui a déjà pris sa décision.

"Sans hésitation, je n'envisage pas du tout de la faire" 

Gaëlle et Olivier, en couple et parents de deux enfants, sont à jour dans leur schéma vaccinal. Ils ont tous les deux reçu deux doses de vaccin. La troisième était prévue dans les toutes prochaines semaines. Mais finalement, avec la probable levée du pass vaccinal à la mi-mars, ils ne prendront pas rendez-vous. "Sans hésitation, je n'envisage pas du tout de la faire, je repousserais l'échéance le plus possible", confie Gaëlle à Europe 1. Son conjoint, Olivier, abonde de son côté : "Personnellement, je ne vois pas l'intérêt. Le fait que le pass vaccinal va bientôt arriver à terme m'incite à ne pas faire la troisième dose." 

Un couple prêt à vivre 2-3 semaines sans pass vaccinal

Et tant pis si cela signifie qu’ils se retrouveront peut-être quelques jours sans pass vaccinal. "Une semaine ou deux semaines, mais au-delà de trois semaines, je pense que je craquerais", continue Gaëlle. Olivier est également prêt à vivre quelques jours sans son pass : "Ça m'embêterait car, effectivement, j'aime bien vivre, sortir et pouvoir faire des activités avec mes enfants, mais si on parle de quelques jours ou de quelques semaines, j'attendrais pour ne pas avoir à le faire. Le monde continuera de tourner et je continuerai de vivre tranquillement."

A condition, espère le couple, que la situation sanitaire continue de s’améliorer. Ces deux dernières années l’ont prouvé : il est plus prudent de ne pas trop se projeter.