Outre-mer : Domota ne sera pas "la caution sociale du gouvernement"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Elie Domota, le leader du LKP, a réaffirmé sur Europe 1 mercredi matin qu’il ne participerait pas aux Etats généraux de l’Outre-mer qui se sont ouverts à Paris mercredi en début d'après-midi, estimant que toutes les décisions avaient déjà été prises et qu’il ne s’agissait que de leur donner une "couleur locale".

"Les décisions ont déjà été prises à Paris dans tous les domaines et il s’agit aujourd’hui de rapiécer, de donner une petite couleur locale", a assuré Elie Domota mercredi matin sur Europe 1. Le leader du LKP a ainsi confirmé qu’il ne participerait pas aux Etats généraux de l’Outre-mer qui se sont ouverts mercredi en début d'après-midi à Paris, une semaine après le lancement des premiers débats publics en Guadeloupe.

Yves Jégo, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Michelle Alliot-Marie, la ministre de l'intérieur, des associations, des syndicats et des élus locaux doivent se retrouver pour travailler sur quatre grands chantiers : la culture, l'égalité des chances, le sport et la question de l’éloignement. La présence de Nicolas Sarkozy n’est pas annoncée dans l’immédiat. Le chef de l’Etat avait promis dans un premier qu’il se rendrait aux Antilles pour donner le coup d’envoi de ces Etats généraux. Mais ce voyage ne semble plus à l’ordre du jour.

"Nous ne sommes pas la caution sociale du gouvernement", a expliqué de son côté Elie Domota, qui avait été le chef de file du mouvement de grève générale contre la vie chère pendant plus de 40 jours en Guadeloupe. "M. Jégo, M. Hortefeux, le gouvernement français, c’est eux qui portent la responsabilité de tout ce qui peut arriver aujourd’hui", a mis en garde au passage le leader du LKP. Il n’a d’ailleurs pas exclu que le mouvement reprenne.