Obama a parlé avec Macron pour évoquer "l'importante élection" en France

Le porte-parole du candidat d'En Marche ! à la présidentielle a précisé que l'appel de l'ancien président américain n'était pas un soutien à Emmanuel Macron. (Illustration)
Le porte-parole du candidat d'En Marche ! à la présidentielle a précisé que l'appel de l'ancien président américain n'était pas un soutien à Emmanuel Macron. (Illustration) © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le porte-parole de l'ancien président américain a précisé que l'objet de l'appel de Barack Obama n'était pas d'apporter son soutien à Emmanuel Macron.

L'ancien président américain Barack Obama s'est entretenu jeudi avec Emmanuel Macron pour évoquer "l'importante élection présidentielle à venir en France", a indiqué son porte-parole, précisant que l'objet de cet appel n'était pas d'apporter un soutien au candidat centriste du mouvement En Marche !.

Le candidat de 39 ans, qui est l'un des favoris du scrutin présidentiel, a "chaleureusement remercié Barack Obama pour son appel amical", selon son équipe de campagne, qui a précisé que l'échange avait en particulier porté "sur l'avenir de l'Europe et sur les valeurs progressistes auxquelles ils sont tous deux très attachés".

Pas de "soutien officiel". Barack Obama, qui s'est montré très discret depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier, a "apprécié l'occasion d'entendre Emmanuel Macron évoquer sa campagne et l'importante élection présidentielle en France", a indiqué son porte-parole, Kevin Lewis. Ce dernier a souligné l'importance que l'ex-président démocrate accordait à la France, "en tant que proche allié des Etats-Unis" et en raison de son rôle dans la défense "des valeurs progressistes en Europe et à travers le monde".

Kevin Lewis a précisé que l'ancien n'apporterait son "soutien officiel" à aucun candidat avant le premier tour de l'élection, prévu dimanche.

En contact "depuis plusieurs semaines". Interrogé par l'AFP sur la genèse de cet appel téléphonique, l'équipe de Emmanuel Macron a affirmé que les deux parties étaient en contact "depuis plusieurs semaines". Qui a appelé l'autre, formellement? "Barack Obama", a-t-elle répondu.